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La Saga des lances

Le Bois aux elfes

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La Dague volée

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En épousant Gary, Diane épouse malgré elle une incroyable vie d'aventures. Rien n'indiquait que son voyage de noces, commencé dans les brumeuses lande...

Chronique

Publié deux ans avant L'Ombre pourpre, on pouvait donc s'attendre à encore pire, en supposant qu'un écrivain aille en s'améliorant, aussi bien au niveau de l'intrigue, du style... Et pourtant, La Saga des Lances constituerait presque une bonne surprise. Presque, car c'est tout de même très loin d'être un chef d'œuvre, voir même une trilogie réellement divertissante. En effet, on retrouve les mêmes fêlures que dans ses autres écrits. C'est à dire avant tout autre chose que son style est trop plat, dépourvu d'artifices à même de faire pétiller l'intrigue, pour relever celle-ci. Pourtant, elle est malgré tout beaucoup plus intéressante que dans L'Ombre pourpre, où les poncifs s'accumulaient les uns après les autres. Dans cette trilogie, les aventures de Gary Leger sont bien plus attachantes que celle de Luthien Bedwyr, car au moins, il a une réelle profondeur, et l'on est plus tenté de suivre ses pas, puisque l'auteur a pris le parti d'en faire un personnage originaire de notre monde. Bien entendu, il représente l'archétype du jeune et naïf jeune homme aspirant à devenir un héros, mais R.A Salvatore fait preuve d'une habileté un peu plus prononcée, ou du moins d'une utilisation moins forcée des ficelles les plus grossières. Sa plongée dans un monde de Fantasy est même par moments assez réjouissante, tant il alterne les moments de délire plus ou moins prononcés avec un sérieux plus marqué. Malheureusement, nous avons souvent droit par la même occasion à un fourre-tout parfaitement éhonté, où Salvatore semble vouloir à tout prix caser tout le bestiaire de la Fantasy, toutes origines confondues. A croire qu'il a écrit son histoire avec en permanence cette idée derrière la tête. Ne croyez donc pas tomber sur une œuvre véritablement solide, prenante. Nous sommes encore très loin des sommets du genre, voire même de ce que Salvatore a pu faire de mieux, avec La Trilogie de l'elfe noir. Trop de choses seraient encore à revoir, si l'on songe par exemple à la somme d'idées déjà vues et revues un peu partout, et qui sont en plus traitées ici sans la moindre once d'originalité, ou les éternels seconds rôles alternativement ridicules ou antipathiques. Finalement, on ne peut véritablement conseiller cette œuvre, quand bien même vous n'auriez rien d'autres à se mettre sous la dent. Tournez-vous vers d'autres lectures, à moins qu'on ne vous le prête ! A ce moment-là, jugez par vous-même...

Gillossen

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