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par terriblius69
Adhérent
Par moment, je me demande si la quantité astronomique de lectures/visionnages/parties/etc. que je m'inflige, surtout depuis que je travaille en médiathèque, rime à qqch chose. Parce qu'à force d'enchaîner, d'avaler, d'ingurgiter, je frise parfois l'indigestion. Que certains romans pour lesquels j'aurais crié au génie naguère ne provoque qu'un vague intérêt ou pire. Parfois, je doute même de mes goûts, me demande ce qui fait vraiment une bonne œuvre, s'il y a des raisons objectives pour le définir, si c'est juste une question de moment, etc. (il y a surement un sujet dédié sur le forum d'ailleurs ?).
Et puis, vient des périodes de grâce comme actuellement. Parce qu'en plus d'une super série (Mercredi), d'un extraordinaire audiolivre (L'ombre du vent de Zafon, une merveille), je viens de terminer ce tome 2 de Capitale du Sud.
Je partais sûrement avec une impression faussée, je croyais que je m'étais un peu ennuyé dans le tome 1 alors qu'en fait, c'était dans la version nordique de ce cycle que je pouvais apporter cette critique.
Toujours est-il que je ne m'attendais pas à une histoire menée à un tel rythme, un tel enchaînement de péripéties. Et du coup, malgré un petit coup de mou alors que l'intrigue se pose enfin au milieu de roman, j'ai lu ce tome à une vitesse inouïe. Bon, la mise en page des Forges a du m'aider (je pense que d'autres éditeurs casent deux fois plus de texte dans une page qu'eux) mais j'ai été happé par les aventures de Nox et ses amis. J'ai rapidement remis qui était qui et retrouvé cette cité incroyable qu'est Gemina, ses rues étroites, ses senteurs, ses spécialités culinaires...
La plume est fluide, limpide, un vrai plaisir à lire, tout s'enchaîne sans faute de goût, on a juste envie d'en savoir plus sur le Nihilo, on se paie même un clin d’œil aux crises de notre monde actuel (réfugiés, crainte des pandémies), jusqu'au feu d'artifice final.
Une seule chose pour conclure : à quoi la suite (et fin) ??
Expert ès calamités
"Nous adorons tous les histoires. Nous vivons pour elles" Comme un diamant dans ma mémoire GG Kay