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Après Vicious et A Darker Shade of Magic, cette auteure est définitivement à suivre ! Son petit dernier ne tardera sûrement à finir dans ma PAL.

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Premier tome lu (et je lorgne sur le 2e du coup ^^). Une atmosphère post-apocalyptique, des monstres qui ont envahi une ville divisée en deux camps, dont la paix ne tient qu'à une fragile trêve... Au résumé, on ne peut s'empêcher d'avoir une légère impression de déjà-lu. Et pourtant, la magie Victoria Schwab opère, comme toujours ! Kate et August sont très rapidement attachants, avec leurs accents de Roméo et Juliette, la romance en moins. Qu'il est bon d'échapper à la si conventionnelle amourette adolescente de la plupart des romans YA ! Kate, fille du tyrannique Harker qui dirige la partie Nord de Verity, renie de son mieux son humanité, cherchant sans cesse à se faire plus forte, plus implacable, pour prouver qu'elle est la fille de son père et gagner son respect. Son amour. August est le fils adoptif de Flynn, l'idéaliste qui dirige la partie Sud de Verity. Et lui... Fait tout pour préserver l'humanité qui est en lui. Car il est l'un des trois Sunai existants, des monstres qui dévorent l'âme de leurs victimes. Et quand ces deux-là se rencontrent, ça fait des étincelles ! J'ai beaucoup aimé leurs interactions, la manière dont leur relation se construit et évolue. C'est une œuvre plus jeunesse que les précédents ouvrages de cette auteur, mais paradoxalement, je la trouve beaucoup plus sombre. On est loin d'un univers édulcoré, où la monstruosité est à peine évoquée, et les scènes sanglantes ne manquent pas. La raison pour laquelle les monstres apparaissent est intéressante, et on se demande souvent au cours de la lecture qui est le plus monstrueux entre l'homme et la créature. Une absence de manichéisme agréable, qu'on retrouvait déjà dans le roman Vicious. Si l'intrigue est un peu simple, voire prévisible, elle est rattrapée par son côté entraînant et les aspects évoqués ci-dessus.

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Lu le tome 2 !Je suis tout de suite entrée dans l'histoire, dès les premières pages, même si j'avoue avoir oublié la plupart des événements majeurs du premier tome. Ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ma lecture, recollant les morceaux au fil des pages. Encore une fois, la redoutable efficacité de Victoria Schwab est de mise : l'intrigue est tout de suite accrocheuse et tient en haleine tout du long. Je pense avoir quand même préféré le tome 1, peut-être grâce à la découverte de l'univers. C'est toujours aussi sombre, mais ici, certaines péripéties m'ont semblé convenues, et en dehors de Verity, le monde semble manquer de substance. Prosperity est à peine esquissée, de même que ses propres monstres
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là-bas et le fameux 'Chaos Eater'. J'aurais aimé en apprendre plus, ou au moins que des pistes soient lancées, mais non, ça n'est simplement pas évoqué et c'est un peu frustrant. J'ai aimé retrouver Kate et August, tous deux très attachants à leur manière, et toujours bien développés. Les autres personnages sont malheureusement un peu en retrait (remarquez ça s'appelle Our Dark Duet alors bon...), même les nouveaux protagonistes comme Soro, ou Alice qui m'a semblé un peu caricaturale.Ça reste une bonne conclusion à cette duologie, pleine d'émotions.

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Ah, bientôt la VF !

Nous sommes heureux de vous annoncer le retour imminent de V. E. Schwab en librairie ! Nous publierons le 13 octobre son roman This Savage Song, premier tome de la duologie Monsters of Verity.

Dans ce diptyque d’urban fantasy sombre et tourmenté, l’autrice prodige V. E. Schwab compose une intrigue virtuose où même les ombres ont des griffes acérées.

À Verity, les crimes sont tellement nombreux que chacun donne désormais naissance à un monstre – il en existe trois sortes : les premiers, les Corsai et les Malchai, sont légion et dévorent leurs victimes ou se repaissent de leur sang. Les Sunai, eux, sont rares et mystérieux : ils peuvent s’emparer de l’âme de leur proie grâce à la musique…
Dans la partie nord de la ville, Callum Harker a vu en l’émergence de ce fléau l’occasion de prospérer, en offrant à la population de les protéger moyennant finance. Au sud, Henry Flynn a décidé de combattre le feu par le feu et d’orchestrer une contre-offensive : il a recueilli trois Sunai, qu’il élève comme ses enfants… August, qui est l’un d’entre eux, a hâte qu’on lui donne davantage de responsabilités. Quand on lui demande de surveiller Kate Harker, la fille unique de leur ennemi juré, il accepte d’intégrer le même lycée qu’elle. Mais la jeune fille, qui n’a rien de tendre, ne tarde pas à découvrir sa véritable identité…

Roman magistral, où éclate tout le talent de V. E. Schwab pour bâtir ses intrigues et construire ses personnages, This Savage Song dépeint une Amérique décadente et rongée par le crime, dans laquelle évoluent deux adolescents qui brûlent de trouver enfin leur place. Portée par une écriture sans fausse note, en tension permanente, cette duologie nerveuse et pleine de suspense place ses héros dans des situations délicieusement impossibles, pour le plus grand bonheur du lecteur…

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L'autre jour, V. disait sur Instagram que ni Addie LaRue, ni This Savage Song, ni Shades of London n'était du YA. Résultat, tout est publié en France par... un éditeur de YA. Tout va bien. :sifflote:

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Saffron a écrit :L'autre jour, V. disait sur Instagram que ni Addie LaRue, ni This Savage Song, ni Shades of London n'était du YA. Résultat, tout est publié en France par... un éditeur de YA. Tout va bien. :sifflote:

Et en quoi est-ce rédhibitoire ?...
Memento mori

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Parce qu'un éditeur YA va faire de la promo orientée YA sur une œuvre dont l'auteure elle-même a spécifié qu'elle n'était pas YA ? En tant que grande amatrice de logique, moi ça me fait hausser un sourcil...

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Pour moi, cela veut juste dire que les ados sont parfaitement capables de lire ce genre d'ouvrage.

Je ne sais pas, quand un auteur clame qu'il ne fait pas de YA ça a plutôt tendance à me faire bondir sur place ; on croirait entendre les auteurs de blanche dire qu'il ne font pas d'imaginaire, comme si c'était une vraie insulte (et le fait qu'ils doivent le préciser montre aussi que ce n'est pas forcément si clair que cela ; au total hasard, Alain Damasio ou Becky Chambers n'ont jamais eu à préciser qu'ils ne faisaient pas de YA puisque leurs livres parlent d'eux même)
Memento mori

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Kaellis a écrit :Je ne sais pas, quand un auteur clame qu'il ne fait pas de YA ça a plutôt tendance à me faire bondir sur place ; on croirait entendre les auteurs de blanche dire qu'il ne font pas d'imaginaire, comme si c'était une vraie insulte (et le fait qu'ils doivent le préciser montre aussi que ce n'est pas forcément si clair que cela ; au total hasard, Alain Damasio ou Becky Chambers n'ont jamais eu à préciser qu'ils ne faisaient pas de YA puisque leurs livres parlent d'eux même)

V.E. Scwhab a fait du YA (Cassidy Blake, Gallant), donc ce n'est pas le souci, je ne pense pas qu'elle considère ça comme une "insulte". Pour elle, c'était juste un moyen de signaler que le contenu des romans qu'elle a explicitement cités n'étaient pas adapté à des lecteurs plus jeunes. (Mea culpa, je crois que c'était Vicious et non This Savage Song qu'elle mentionnait ; la story ayant disparu, je ne peux pas vérifier.) Je ne le vois donc pas du tout comme "elle se défend de faire du YA", mais plutôt comme "elle précise bien que dans lesdits romans, il y a du contenu qui n'est pas approprié pour un public trop jeune". Et je pense qu'elle se sent obligée de le préciser parce que les personnages des romans en question ont la petite vingtaine (il y a même une enfant dans Vicious), et que certains individus, que ce soit du côté des éditeurs comme des lecteurs, ont tendance à penser qu'à partir du moment où les personnages sont jeunes, c'est adapté à un public jeune. Ben qu'ils reviennent donc me dire ça après lu Vicious, tiens... Donc oui, il est parfois nécessaire de remettre les pendules à l'heure, parce qu'il arrive que les gens fassent des raccourcis pas très malins.

(Pour moi, c'est un peu la même chose quand les gens se disent "il y a des super-héros dedans, c'est forcément adapté aux enfants". Du coup on se retrouve avec des parents qui trouvent le moyen de se plaindre qu'ils ont dû quitter la séance de Deadpool avec leur gamin de 7 ans parce que c'était violent, alors qu'ils ont tout simplement fait un raccourci. J'espère juste que ces gens-là se sont renseignés avant de coller leurs mômes devant The Boys...)

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Nous avons le plaisir de vous révéler aujourd’hui la date de sortie en librairie de Our Dark Duet, second tome de la duologie Monsters of Verity. La suite de This Savage Song sera disponible chez votre libraire préféré le 2 février prochain !

Avec Monsters of Verity, V. E. Schwab nous livre un diptyque d’urban fantasy délicieusement sombre qui pose la question de ce qu’est vraiment la monstruosité.

La ville de Verity est rongée par le crime : pire, ceux-ci s’incarnent désormais sous les traits de véritables monstres meurtriers. Certains d’entre eux s’abreuvent à la gorge de leur victime, tandis que d’autres se repaissent de leur chair. Mais les Sunai, eux, ont l’étrange pouvoir de s’emparer de l’âme de leur proie. Les chemins de Kate Harker, fille du leader corrompu de Verity, et d’August Flynn, monstre en tout point semblable à un adolescent, n’auraient jamais dû se croiser… Et pourtant, dans This Savage Song, ils se sont tous deux percutés en plein vol – une rencontre décisive qui a fait vaciller leurs certitudes. Our Dark Duet les entraînera vers un destin encore plus périlleux…

V. E. Schwab a un talent incroyable pour explorer les méandres de la noirceur dont sont capables les humains : dans Our Dark Duet, à travers la description sans pitié d’une Amérique hantée par la violence, elle offre au lecteur une réflexion brillante mais vénéneuse sur la nature de l’homme. En chef d’orchestre virtuose, V. E. Schwab entraîne ses personnages dans des dilemmes moraux tourmentés et des situations inextricables. Un roman sans la moindre fausse note, à découvrir en librairie en février !