Appartenant à la série des Mondes de Chrestomanci, les Neuf vies du magicien n’est pas le plus célèbre des ouvrages de D. Wynne Jones. Et pour cause, il n’est pas sa plus grande réussite. L’humour y est absent, tout comme la féérie habituelle. Les personnages apparaissent ternes, l’histoire prévisible (même pour les plus jeunes) et répétitive. Le personnage principal, Christopher, est une copie conforme du personnage principal de Ma sœur est une sorcière, en un peu plus fade peut-être. L’intrigue possède également de nombreux points communs avec l’ouvrage précédemment cité. Même si ces parallèles sont probablement voulus par l’auteur, un peu plus d’originalité aurait été la bienvenue… Autre problème, le final part tout simplement en vrille… Donc un conseil : pour découvrir l’univers fantasque de D. Wynne Jones, ne commencez pas par Les Neuf vies du magicien.
— Auryn