17ème volume de cette série (rappelons que les tomes peuvent tout de même se lire dans le désordre, particulièrement celui-ci qui comporte une histoire indépendante des autres), mais le premier avec le fils d'Anne McCaffrey aux manettes. Et pour tout dire, c'est une semi-déception. Commençons par les points négatifs : un manichéisme encore plus marqué que dans les autres volumes - et très agaçant pour le lecteur adulte, des invaisemblances dans la succession de certains évènements, mais surtout par rapport au reste de la série (et la suivante n'est pas des moindres : comment les capacités des whers de garde peuvent-elles retomber dans l'oubli par la suite après cet épisode censé se dérouler lors du Second Intervalle ?!?) et enfin une fin expédiée, pour le moins abrupte et assez illogique...
Heureusement, la magie de Pern finit par opérer au bout de quelques dizaines de pages et entraîne l'amateur de ce cycle dans un nouveau moment agréable de lecture. Oui, oui, malgré les gros défauts avancés, car le principe de la télépathie avec les animaux trouvent encore une fois un débouché en dehors des Chevaliers-Dragons, parmi les gens "ordinaires", comme dans la trilogie des lézards de feu, et cela fera rêver nombre d'entre vous !
En conclusion, c'est un tome que les lecteurs qui apprécient le cycle liront avec plaisir, d'autant plus s'ils sont jeunes, mais un nouveau venu devrait plutôt se tourner vers Le Vol du dragon ou L'Aube des dragons. pour découvrir l'âme véritable du cycle.
— Gillossen