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La Rose des vents

Pas de couverture

Résumé

Magicienne lanceuse de foudre, et capitaine de l'armée du royaume d'Adara, Kallista Beryl se découvre un pouvoir effrayant lors d'une bataille contre l'envahisseur du royaume rival du Tibre : d'un simple geste de la main, elle peut décimer une armée entière. Certes, ce don lui a permis de repousser l'ennemi, mais à présent, une marque mystérieuse fleurit sur sa nuque sous la forme d'une rose des vents, et son sommeil est hanté par des rêves prémonitoires...
Est-elle possédée par la sombre magie de ses ennemis, ou bien marquée par la Déesse pour délivrer du mal le royaume d'Adara ? En compagnie de Tarek, son fidèle garde du corps, et de Belandra, une magicienne élue par l'Unique mille ans auparavant, Kallista vogue vers Arkône afin de rencontrer la reine Serysta et découvrir la vérité. Ce qu'elle ne sait pas encore, c'est que trois hommes extrêmement séduisants ont été désignés pour l'accompagner dans sa quête...

Caractéristiques

Auteur(s): Gail Dayton
Série: La Rose des vents
Tome: 1
Type: Roman
ISBN: 9782280154369
Titre original: The Compass Rose

Chronique

Alors que la suite est parue hier aux États-Unis et que ce roman était sorti là-bas il y a tout juste un an, voici l'un des deux Luna bimestriels.
Et pas le moins surprenant : contrairement à l'extrême majorité des titres de la collection déjà connus, peu de fleur bleue ou de guimauve. Une prostituée qui se fait battre comme plâtre en tentant d'échapper à sa condition, des mariages à plusieurs, des scènes de sexe "à foison"... Un changement de ton qui a de quoi éveiller notre curiosité quelque peu émoussée par la succession de romans qui précéda.
Et sur le plan de l'histoire, on se surprend à la trouver étonnamment aboutie. Quand bien même le rythme s'étiole quelque peu dans la seconde moitié, et encore surtout dans le dernier tiers, le scénario n'en reste pas moins plutôt prenant. Les personnages, et en particulier l'héroïne, ne sont pas de simples caricatures dénuées de toutes aspérités. L'univers qui nous est présenté, lui aussi, ne nous semble pas fait que de carton-pâte.
Néanmoins, on sent poindre tout de même parfois le poids des clichés, comme lors de certains passages des scènes d'amour (assez crues, sans basculer dans la vulgarité cela dit), et tout ce qui concerne les méchants de l'histoire. Les apparitions mystérieuses d'homme en noir et en capuche... Les lecteurs ont déjà donné plus que de raison !
Mais cela n'en fait pas moins certainement le meilleur titre paru dans cette collection estampillée Harlequin jusqu'à présent, et pour la première fois, on gardera probablement un œil sur l'arrivée de sa suite.

Gillossen

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