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Sous les branches d'Adicharas

Pas de couverture

Résumé

Alors que la bataille fait rage entre les forces royales et la treizième tribu, les puissances voisines assiègent Sharakhaï. À la tête des Bouclières, un groupe de guerrières du désert, Çeda espère que le chaos ambiant lui permettra de libérer Sehid-Alaz, le roi éternel de son peuple.
Elle doit pour cela percer les secrets de la malédiction des asirim, mais les Vierges du Sabre sont sur sa trace. Les envahisseurs ont franchi les murailles de la cité, tandis que les survivants de la treizième tribu sont acculés dans une citadelle de montagne. Çeda comprend que le moment est venu. Elle a été une guerrière d’élite au service des Rois de Sharakhaï. Un assassin de l’ombre. Une arme toujours prête à frapper. Une voix s’efforçant de libérer son peuple. Mais il est temps de passer à l’offensive.
L’âge des Rois touche à sa fin…

Chronique

Si le cycle de Sharakhaï était un marathon, je pourrais dire, sans trop me tromper, que Bradley P. Beaulieu a su garder le rythme malgré les trois volumes qui sont derrière lui.
Avec ce nouvel opus, l’auteur nous fait découvrir cette fois-ci une cité de Sharakhaï tellement affaiblie par les évènements précédents que cela a donné des velléités belliqueuses aux pays voisins. Les Rois survivants, quant à eux, cherchent bien évidemment à se défaire des multiples machinations qui frappent leur ville et leur personne.
Nous continuons à suivre les différentes intrigues qui tournent autour de Çéda, Emre, Ramahd et Davud dans leur conflit contre ces Rois. Ces personnages poursuivent leur chemin dans une trame qui pourrait paraître au fil de ce quatrième volet un petit peu monotone (qui a dit ventre mou ?). Par moments, je me suis mis à rêver que le vent de la surprise vienne secouer un peu le train-train qui s’est installé depuis le premier volume. Mais l’auteur a continué à enchainer les évènements sans faiblir. Dans une lente montée en rythme, il plonge ses héros dans de grands bouleversements et des batailles épiques. Il leur offre également quelques passages touchants (je pense à la scène de tatouage qui m’a vraiment marqué), pour bousculer à la fin le statu quo qu’il avait installé à la suite du premier volume. Je me suis retrouvé à la dernière page sans m’en rendre compte, totalement frustré de ne pas pouvoir découvrir la suite, au plus vite.
Ce quatrième tome démontre que Sharakhaï est une série de fantasy solide qui porte en lui la promesse d’une fin de cycle qui pourrait s’avérer grandiose.

Augure

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