Si l’on ne présente plus Roald Dahl, son livre le Bon Gros Géant, ou BGG, n’atteint pas la même célébrité. Il s’agit là d’une histoire véritablement destinée à la jeunesse.
Tout d’abord, l’intrigue reste toujours simple, linéaire et sans surprise, ce qui permet aux nouveaux lecteurs de s’y retrouver facilement : une orpheline se fait enlever par un géant, qui s’avère incarner le seul gentil géant du pays des géants !
Ensuite, si l’humour légendaire de l’auteur est bien présent, c’est dans une dimension moindre que dans Charlie et la chocolaterie, Sacrées Sorcières ou Matilda. On pourra sourire du langage improbable du BGG, des appellations des géants, ainsi que de leur régime alimentaire très spécial (attention les Anglais ont la réputation de composer un bon repas, grâce à leur goût de pou-dingue !)
Mais le comique ne dépasse jamais vraiment le premier degré, ce qui encore une fois démontre que le BGG s’adresse presque exclusivement aux plus jeunes. Ceux-ci seront également emportés par la tendresse de ce géant malmené par ces congénères, travaillant pour le bonheur des enfants humains face à ceux dont le seul souci est de les manger...
Avec en prime une jolie morale de fin, le BGG constitue la parfaite histoire à lire le soir.
— Auryn