Comme c’est maintenant la coutume, chaque sortie d’une nouvelle édition d’un des deux jeux-phares de Games Workshop s’accompagne d’un roman permettant de mettre en scène les protagonistes des deux factions que l’on retrouvera dans la boite d’initiation du dit jeu. Pour la seconde édition d’Age of Sigmar (le nouvel univers médiéval-fantastique qui a remplacé celui de Warhammer), c’est Josh Reynolds qui s’y colle. Et qui, contre toute attente, nous offre un agréable divertissement, qui va au-delà du texte publicitaire.
Bien sûr, La guerre des âmes est exhaustif dans sa présentation des différents protagonistes que le joueur retrouvera sur sa table. Mais loin de nous offrir un simple roman de baston, il présente aussi les enjeux de cette nouvelle édition, centrée sur la dualité entre Sigmar, le Dieu-Roi, et Nagash, le dieu de la mort. On y suit d’un côté un groupe de Stormcasts, les combattants d’élite de Sigmar, et de l’autre les Nighthaunts (avec un leader fort intéressant), la « nouvelle faction » de morts-vivants. Hormis les scènes de combats nombreuses, et pas toujours bien retranscrites, on trouve aussi de nombreuses références à l’origine des Stormcasts et comment ils sont créés, et aussi de quelle(s) manière(s) on devient un mort-vivant (et c’est plus subtil que ça en a l’air).
C’est une porte d’entrée intéressante pour qui souhaite s’initier à l’univers d’Age of Sigmar sans avoir à lire le livre de règles (qui contient énormément d’informations sur l’historique). Par contre, si l’univers ne vous intéresse pas, ou que vous n’êtes pas joueur d’AOS, passez votre chemin, le roman vous paraitra sans intérêt, notamment en raison des termes techniques qui demande un peu de concentration (surtout que Games Workshop ne traduit plus les noms des unités et des figurines…) et d’un trame très simple.
— gilthanas