Résumé
Une fois de plus, Drizzt est de retour à l’Épine dorsale du monde, où la guerre gronde, encore et toujours. Le tome précédent, en demi-teinte, nous avait cependant laissé espérer une suite plus trépidante. Force est de constater que, si le récit arrive parfois à nous enthousiasmer, R.A.Salvatore continue à réutiliser de vieilles ficelles, qui, s'il il ne fait pas attention, risquent de rompre…
Pour faire simple, l'auteur nous livre ici un remake des Lames du Chasseur, voir du Roi Orque : des hordes d'orques, de gobelins, et d'autres créatures maléfiques fondent sur les Marches d'Argent, et il faut les arrêter. Ce que s'emploie bien sûr à faire Drizzt et ses Compagnons.
Alors certes, l'évolution et les nouvelles personnalités des Compagnons du Hall 2.0 sont intéressantes et rafraîchissantes, surtout celle de Régis, qui est au coeur de ce tome. Les personnages secondaires, comme Athrogate, apportent aussi quelques touches « loufoques » bienvenues au récit. Et bien entendu, les amateurs de combats seront servis, Salvatore faisant encore une fois étalage de sa maîtrise de ce sujet. Enfin, pour être honnête, ça reste un plaisir de retrouver des lieux visités un siècle plus tôt par les héros, et de voir leur évolution.
Si les machinations des drows de Menzoberranzan promettent un troisième et dernier tome apocalyptique tant les forces déchaînées sur les Marches d'Argent semblent puissantes, elles sont cependant parfois fastidieuses à suivre, et semblent traîner en longueur. L'échiquier se met en place, mais il est temps que le combat s'engage !
L'avènement du roi est donc un tome de transition comme sait si bien les faire Bob Salvatore : ni bon, ni mauvais, juste moyen. On espère que le troisième et dernier tome de la trilogie tiendra ses promesses pour relever le niveau générale d'une série qui ne cesse de souffler le chaud, et, à l'image de ce tome, le froid…