Le premier volume s’intéressait principalement à poser les bases de l’univers de Magdala, et se clôturait par une révélation qui n’est pas sans rappeler Holo de Spice&Wolf : Fenesis n’est pas entièrement humaine (et il ne s’agit pas d’un spoiler, il n’y a qu’à voir la couverture du second volume). Le deuxième volume, quant à lui, débute vraiment dans l’histoire, et propose une suite d’intrigues évoluant rapidement.
La première concerne l’établissement d’une relation entre Fenesis et Kûsla, ce qui est plutôt appréciable à la suite du premier volume où les trois acolytes se regardaient en chien de fayence, attendant une erreur de la part des deux autres. Il est également agréable de suivre ce couple Fenesis/Kûsla évoluer, avec Fenesis apportant son côté humaniste altruiste de religieuse tandis que Kûsla donne son point de vue parfaitement égoïste de paria de la société.
Graphiquement, Aco Arisaka s’est améliorée depuis le premier volume, ceci étant nettement visible sur les phases d’action, ainsi que dans le choix de ses plans de vue. Les personnages, notamment Fenesis, ont également bénéficié de cette amélioration.
Globalement, ce second volume est très agréable à lire, on sent que l’histoire démarre réellement et que nos héros alchimistes arrivent à tirer leur épingle de la pelote de complots dans laquelle ils sont fourrés. Seul petit bémol, même si c'est un détail, il est dommage qu’Ototo n’ait pas reporté exactement la même taille de logo sur la tranche pour le numéro de volume, en espérant que ce sera constant pour les prochains.
— AyaSakuraba