Alors qu'elle allait abattre le Dragon, le Chevalier Saraï est enlevée et jetée au harem. Alors, pour elle, la Bête n'est plus l'Ennemi. L'Ennemi est son geôlier, et tous ses talents tactiques, elle les mettra au service de sa libération... A Messara, la Matriarche se bat pour la faire libérer. Mais pour elle, l'Ennemi est plus politique, et bien plus intime. L'adversaire - le Dragon - peut prendre bien des formes...
Ce quinzième tome nous plonge dans les intrigues de palais à la sauce orientale avec de multiples rebondissements qui entretiennent le suspens. Les personnages, notamment le sultan et Saraï, évoluent et prennent de l'épaisseur en dépit du format contraint en nombre de pages de la bande dessinée. Le final, sanglant et plein de surprises, est un peu trop abrupt mais continue jusqu'au bout la logique mortifère de l'héroïne.
Ce volume aurait pu être l'un des meilleurs si les dessins avaient été plus accrocheurs, moins lisses, et plus vivants. Dommage.