On ne l'attendait pas forcément, mais voilà que sort du mois un nouvel album mettant en scène la création de Gallié et Sorel, et, une chose est sûre : nous n'allons pas nous en plaindre, bien au contraire !
De la couverture à la dernière planche, ce sont bien évidemment les dessins et la mise en couleur de Guillaume Sorel qui nous embarque dans cet univers à nul autre pareil. Son coup de crayon très particulier déconcerte sans doute une partie du lectorat, les amateurs de Bds façon « moule de chez Soleil » - il ne faut pas chercher un quelconque mépris dans cette assertion, mais le fait est que c'est bel et bien le cas – en tête par exemple, mais certaines ambiances sont tout simplement à tomber à la renverse.
Sur le plan de l'histoire, nous avons affaire à une première partie. Et c'est bien là que le bas blesse, s'il faut trouver quelque chose à redire à cet album. Car, difficile de trouver « pire » cliffhanger que celui-ci. Le lecteur ne peut qu'avoir envie de poursuivre sa lecture une fois arrivé à la dernière page, et on aurait peut-être pu imaginer une conclusion un peu plus satisfaisante pour celui qui va devoir encore patienter de longs mois avant de découvrir la fin de cette histoire !
Toujours est-il que les aventures d'Algernon prennent pour l'occasion un nouveau départ, après quelques pages se cherchant un peu, et resserrent les liens existant avec le précédent album, Alisandre le Bel.
A relire pour plus de plaisir quand le suivant sera disponible, à n'en pas douter !
— Gillossen