Luuna, fille du grand Sachem de la tribu des Paumanoks, est victime de la malédiction d’Unkui, le génie maléfique de la nuit. Elle a hérité de deux totems : l’un bon, et l’autre mauvais...
Depuis la mort de l’un d’eux, Luuna n’a plus qu’une solution pour fuir l’influence d’Unkui : rencontrer les shamans du pays, au-delà de la mer de sable. Une quête ardue ! L’aide de la redoutable tribu des Yavapais, lui sera fort utile… Mais quels mystères dissimule cette étrange tribu ?
Étonnant, ce 4eme album ! C'est même le moins que l'on puisse dire...
Soyons directs : on se demande parfois si l'on a affaire à la même série que précédemment ! Crisse semble décidément avoir du mal avec le cap du 4ème tome... L'histoire principale avance toujours avec le frein à main enclenché, mais une chose est sûre, le titre de cet album n'est pas volé, puisque cet antique sport/jeu d'origine mexicaine occupe une bonne part de l'album. A l'approche de la clôture d'un premier cycle, il y avait tout de même de quoi espérer bien mieux ! Cela dit, les amateurs des Pipintus devraient être satisfaits de les voir encore prendre de l'importance, tandis que le scénario lui-même s'éparpille, la conclusion peinant à clarifier les choses.
Le dessin de son côté parvient même lui aussi à décevoir. On remarquera ainsi d'une planche à l'autre une différence de qualité parfois flagrante - certains gros plans sur le visage de Luuna - et pourtant, Nicolas Keramidas est toujours là, son style demeurant aisément reconnaissable. Les couleurs de Bruno Garcia répondent elles aussi encore présentes, et on ne peut que s'en féliciter.
Par contre, on ne peut qu'espérer que le tir soit corrigé à tous les niveaux par la suite, quand bien même la série connaît-elle un succès lui permettant de ne pas être mise en péril...