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Le Grimoire des dieux

Pas de couverture

Résumé

Sur les terres d’Akbar, plusieurs meurtres d’enfants de Princes Sorciers entachent la – relative – quiétude de la région. Détail troublant, chaque victime porte un signe sur son corps : la mystérieuse secte de "l’Ordre des signes" serait-elle responsable de ces assassinats ?
De son côté, Bragon s’est endurci au contact de Frange qui lui a appris le maniement des armes. Sur les conseils de ce dernier, il décide de partir dans la cité de Vaguamare afin de participer aux combats qui lui permettront de s’aguerrir plus encore. Et, peut être, d’attirer l’attention du redoutable Rige même si certains affirment que ce personnage n’a jamais existé et qu’il ne serait qu’une légende. C’est aussi pour lui une façon de s’éloigner de la troublante princesse Mara dont il est secrètement amoureux. Mais comment, lui un roturier, pourrait-il séduire une dame de son rang ?

Chronique

Alors qu'en est-il de cette suite que nous attendions depuis pas moins de 9 ans ?
Si on pouvait émettre quelques réserves sur le tome précédent, en particulier du fait d'un scénario qui peinait un peu à avancer, ce deuxième volume de la série - qui en prévoit 4 - nous donne pas mal de clés sur la personnalité de deux des personnages de la Quête de l'oiseau du temps, à savoir Mara et Bragon bien entendu, et se révèle un peu plus dense. Chacun vit ici sa propre expérience, mises en parrallèle, certes, mais nettement différentes, et apportant un peu de profondeur aux protagonistes. Par ailleurs, la faune et la flore variées et dépaysantes, l'un des poitns forts de la série d'origine, forment encore ici une vraie réussite. 
Côté dessins, Aouamri s'en tire plus qu'honorablement, avec un trait très proche de celui de Loisel (on perd sûrement en personnalité, mais on reste à coup sûr dans l'univers de la Quête). Comme l'ancien dessinateur reste lui à la "direction graphique et la mise en scène", comme le précise la page de garde, rien cependant de bien étonnant...
Bref, les auteurs jouent sur du velours, reprenant une recette à succès bien établie, mais sachant la manier sans se répéter. Reste que c'est plus facile après toutes ses années, où les souvenirs s'estompent tout de même !

Publivore

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