Ce second diptyque, indépendant du premier, se déroule un ou deux ans après. On y retrouve avec plaisir, quoique plus en retrait, les paysages empierrés du pays des Sudenne. Sioban prend un peu d’ampleur, mais reste loin d’égaler les « méchants » de l’histoire. Dame Gerfaut et son fils donnent en effet toute sa saveur à cette suite, tant par leur apparence physique, soignée par Rosinski, que par leurs caractères marqués qui amènent un piquant qui manquait un peu chez Blackmore. Ces deux personnages assurent à eux seuls la réussite de ces volumes !
Quant à l’histoire, elle est moins orientée "légende" que la première partie et l'ambiance est du coup différente. Cependant, elle est bien menée, avec en particulier une jolie pirouette au début du quatrième tome. La conclusion reste attendue, mais le déroulement de l’intrigue pour en arriver là comporte son lot d’originalité que je vous laisse découvrir !
Espérons donc que la suite, en fait antérieure à l’histoire de Sioban, sache retrouver l’ambiance du premier cycle avec les personnages plus attachants du deuxième !
— Publivore