Joli aparté qui tombe à pic pour les fêtes de fin d’année, ce nouveau recueil du comics devenu culte de Bill Willingham nous offre une sympathique parenthèse, qui ne fournit cependant pas de respiration au lecteur.
Et, il faut bien l’avouer, le tout est un bon cran en-dessous du reste de l’ensemble de la saga, même si l’on suit l’histoire principale du tome avec plaisir. Il faut dire que Bigby étant le personnage favori des fans... ceux-ci ont ce qu’ils veulent à se mettre sous la dent !
L’ambiance très « conte de Noël » de ce volume Père et fils charme et divertit mais en mode mineur, si l’on peut dire. Rien de bien marquant en vue. Pour la première fois peut-être avec Fables, on sent une certaine relâche, que l’amusante – sur le principe... – Foire aux Questions illustrée ne parvient pas à dissiper.
Bref, on espère que ce tome de pure transition n’empêchera pas la série de rebondir au plus vite. Mais on ne se fait guère de souci là-dessus ! Car il n’y a pas encore péril en la demeure, loin de là.
— Gillossen