Cette suite et fin du Chant de l'Oiseau de Nuit ne déçoit aucunement les espoirs placés en elle ! Robert McCammon poursuit sur sa lancée. Les louange que l’on avait eu l’occasion de tresser à la sortie du premier tome demeurent tous parfaitement valables.
On se passionne pour cette enquête et ses révélations, on tremble pour les personnages, on s'enthousiasme devant l'aspect tangible et la vie redonnée à cette époque, le tout toujours porté par des dialogues bien sentis, voire tout simplement brillants.
Et tandis que les voiles se lèvent, difficile de rentrer dans les détails dans le cadre de cette critique, sous peine de gâcher votre plaisir de lecture, tant certains éléments demanderaient d'être révélés au grand jour pour étayer pleinement telle ou telle affirmation.
Nous nous en tiendrons donc là, en terminant par deux – légers – reproches : tout d’abord, le plus sérieux. Cette seconde moitié nous laisse malgré tout quelque peu sur notre faim, comme si l'auteur s’était posé la question de couper oui ou non en deux son manuscrit originel, quitte à aller un poil trop loin dans le premier avant de s’arrêter et de préserver le reste pour la suite. Enfin, deuxième regret, de n’avoir pas eu les deux tomes en même temps afin de n'avoir pas à patienter pour passer de l’un à l’autre !
Quelquefois, des semaines s’avèrent aussi longues que des mois…
— Gillossen