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Les Marches du trône

Pas de couverture

Résumé

A Terrilville, on panse les plaies tandis que le Trône de Perle est ébranlé par les luttes intestines.
Opiniâtre, Tintaglia poursuit sa mission de sauvetage après s'être inclinée, bien malgré elle, devant les exigences de Reyn. Quant au redoutable Kennit, persuadé d'avoir envoyé par le fond Parangon et son équipage, il abandonne toute prudence.
Il se croit désormais le maître du monde : c'est compter sans la détermination d'Althéa, la flotte de guerre jamaillienne, la méfiance des serpents et... la chance qui, enfin, lui tourne le dos.
Entre les vaisseaux pirates et jamailliens, les combats font rage et entraînent dans leurs remous tous les protagonistes du drame : vivenefs, capitaines, otages, prisonniers.
Les vérités éclatent et les destins s'accomplissent tandis que, mystérieusement, les prophéties d'Ambre prennent vie.

Chronique

Découvrir le volume final d'une trilogie par petits morceaux peut se révéler véritablement frustrant, et ce d'autant plus lorsque la dernière partie découpée nous arrive finalement, bien trop courte...
Les ultimes révélations tombent de page en page, et se retrouvent de fait extrêmement concentrées dans un volume qui prend en conséquence des airs de compilations de secrets et sentiments, personnage par personnage. Le destin de Kennit, les batailles, les dragons, Ambre... Chacun a droit à sa part, pour une finalité bien différente selon les cas, voilà ce qui est certain ! Hobb a su conserver quelques cartes en réserve, une formule qui paraît bien plate étant donné ce qui se déroule sous les yeux du lecteur au fil des pages.
Toujours aussi habile dans la peinture des émotions de ses personnages, leurs joies et leurs peines sont évoquées, mises en scènes, taillées avec le plus grand soin, comme une véritable pierre précieuse, tandis que pour autant, les rebondissements plus "triviaux" ne manquent pas. Reprenez donc votre souffle avant d'attaquer les dernières pages en pente douce mais tendant vers un apaisement doux-amer dont les rivages, à regret, ne nous concernent plus.

Gillossen

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