Quelle difficulté de critiquer La Guerre des ombres !
La raison en est simple : on ne sait quoi mettre en avant dans le roman de Deborah Chester. Que ce soit en terme d’originalité, de qualités et même de défauts... Mais c’est peut-être dans cette difficulté à chroniquer l’ouvrage que réside l’angle d’attaque.
C’est ainsi que l’histoire semble avoir déjà été contée par des écrivains plus brillants et les personnages rappellent immanquablement le héros de telle ou telle autre saga. Tandis que l’univers, hormis son apparente noirceur, ne diffère pas des cadres utilisées pas 99% de la fantasy actuelle.
Et ce n’est pas la couverture beaucoup de Benjamin Carré, moins heureuse que la première qui relèvera le constat.??
Et pourtant, et pourtant… Et pourtant lorsque l'on lit La Guerre des ombres, le désir de le refermer ne se fait jamais sentir. Si le présent volume ne présente pas de qualité évidente et majeure à souligner, il ne possède pas non plus de griefs importants ou rédhibitoires… à l’exception de son classicisme évoqué plus haut.
Qu’il s’agisse de Caelan, des arènes et des combats ou Elandra, des palais et des intrigues de cours, les deux histoires que l’on sait devoir se lier s’alternent le temps de quelques chapitres sans jamais lasser, ni surprendre. Jusqu’à la fin… et la « petite péripétie » qui vous donne envie de lire la suite.
Pour résumer, Le Trône de rubis, ce n’est pas mauvais, ce n’est même pas moyen, c’est juste sans saveur, sans originalité, sans génie.
Du vite lu et vite oublié.
— Zedd