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L'Homme étoile

Pas de couverture

Résumé

Le Ponton-de-Jervois étant tombé entre les mains de Gorgrael, l’armée d’Axis, très affaiblie après la victoire contre les troupes de Borneheld, est contrainte de marcher vers le nord pour affronter une horde de Skraelings et de Griffons. Contre de telles forces, Axis lui-même doit reconnaître que triompher est impossible. Pour sauver ses soldats, il invoque le pouvoir de la Danse des Étoiles, va bien au-delà de ses limites et finit par se consumer de l’intérieur... Ignorant tout du sort d’Axis, Faraday continue à restaurer l’antique forêt de Tencendor. Parallèlement, les Sentinelles se lancent dans le voyage mortel auquel elles ont été condamnées des milliers d’années plus tôt. Dès lors Azhure doit faire face à deux missions cruciales : sauver Axis, si c’est encore possible, et aider Faraday à triompher du dieu Artor, l’impitoyable Laboureur. Réussira-t-elle alors que la trahison menace de frapper encore, et au sein même de sa famille, cette fois ?

Chronique

Et voici la conclusion d'une trilogie de plus. Une trilogie de plus, certes, mais finalement pas si neutre ou banale que cela.
Sans révolution, Sara Douglass hausse encore le ton côté ampleur du récit, aussi bien en termes de personnages que d'échelle du récit, mais n'enfonce pas assez souvent le clou, ce qui demeure regrettable. Les points positifs ne manquent pourtant pas : exploration de la mythologie du monde créé, confrontation finale attendue depuis le premier tome - un peu décevante par ailleurs -, personnages troubles tel le "bébé" Etoile Dragon, les nourrissons des Icarii naissant en étant déjà conscients, une illustration particulièrement retorse et bien vue de cette trouvaille... Et bien sûr, la destinée du personnage de Faraday, bien plus qu'une simple blonde diaphane et fleur bleue, ce que l'on savait déjà...
Mais, à côté de cela, le lecteur doit composer avec, par exemple, un protagoniste le plus souvent risible entre tous comme Timozel, des longueurs ici ou là, une plume parfois un peu neutre, et un cadre qui en soi n'a rien de bien original, en dehors donc de son peuple ailé et des rites de celui-ci, le Laboureur ne constituant pas justement une "menace" particulièrement bien conçue.
Toutefois, un final émouvant et mélancolique, presque amer, conclut la trilogie sur une bonne note, atténuant certaines de ses scories.

Gillossen

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