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Wormworld Saga

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Chronique

Avec Wormworld Saga, ne vous attendez au moindre soupçon d’originalité – en tout cas pour le moment – même si vous n’êtes pas forcément un grand lecteur de fantasy.
En effet, on ne peut faire plus classique que le schéma de base qui nous est offert, sans parler de la mise en place de celui-ci : un jeune garçon, écolier en vacances d’été, découvre un passage vers un monde magique et va s’y retrouver coincé suite à une dispute avec son père, qui n’était évidemment pas au courant et ne comprenait pas pourquoi il ne s’occupait pas de ses devoirs.
Ne voyez aucun spoiler dans ce résumé, car le lecteur devine toujours ce qui va se passer avec trois coups d’avance. Il y a un petit côté L’histoire sans fin – l’auteur est allemand et glisse d'ailleurs un clin d’œil à Michael Ende – mais sans ce soupçon de gravité qui saupoudre les aventures du jeune Bastien.
Ici, bien peu de suspense, un univers de fantasy là encore tout sauf original et une histoire qui débute à peine dans le premier tome… Trois chapitres et tout s’arrête, pour laisser place au témoignage de Daniel Lieske, qui revient sur son travail. Le "pire", serait-on tenté de dire, c’est que c’est sûrement la partie la plus intéressante de ce premier volume. L’histoire avance un peu plus dans le second… mais pour le moment, on reste circonspect, malgré les nombreux fans allemands annoncés par Dupuis.
Et puisqu’il est question de bande dessinée… L’approche graphique entièrement numérique et son rendu « peinture » ne plaira pas forcément à tout le monde, car elle a le malheur de figer le trait de l’artiste. Trait dont on se demande tout de même où l’éditeur, encore lui, a bien pu trouver un rapport avec celui de Miyazaki, à part histoire de le citer en quatrième de couverture. La colorisation a beau s’avérer soignée, elle n’en demeure pas moins très artificielle.
L’un dans l’autre, ces deux premiers tomes de la Saga du Grand Ver n’offrent rien de bien palpitant ou consistant à se mettre sous la dent. C’est une lecture rapide, manquant clairement de saveur. On en serait presque gêné pour l’auteur qui témoigne dans le plus grand détail de ses inspirations, sa méthode ou son succès. Et si cette édition française se révèle très soignée, avec notamment une couverture cartonnée, la forme ne fait pas tout.
Loin de là.

Gillossen

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