Les Défenseurs d'Ulthuan
Les hauts elfes sont depuis longtemps les protecteurs du monde de Warhammer, et leur patrie d'Ulthuan est célèbre pour la puissante magie qui l'ento...
Les hauts elfes sont depuis longtemps les protecteurs du monde de Warhammer, et leur patrie d'Ulthuan est célèbre pour la puissante magie qui l'ento...
Le royaume d'Ulthuan est au bord de la destruction. Le Roi Sorcier de Naggaroth mène ses guerriers contre les défenseurs de Lothern, alors que la so...
Le monde de Warhammer est certainement l'un des univers de Fantasy les plus connus de nos jours. Il est donc normal que Games Workshop, propriétaire de la licence, se soit attaqué au marché du livre à travers sa filiale : Black Library.
Parmi les nombreux ouvrages déjà publiés, on trouve notamment le diptyque qui nous intéresse aujourd'hui, composé des Défenseurs d'Ulthuan et des Fils d'Ellyrion. Ces deux romans, écrits par Graham McNeill, sont techniquement indépendants l'un de l'autre. Cependant, comme la relation qui unit les deux protagonistes de l'histoire, difficile de comprendre l'un sans lire l'autre.
Comme souvent dans les livres de la Black Library, les batailles sont au cœur de l'intrigue, et le récit de McNeill ne déroge pas à la règle : Ulthuan, demeure des Hauts-Elfes, est assaillie par les Elfes Noirs, leur pendant chaotique, et les plus grands héros de l'île sont mobilisés pour sa défense.
Ces deux livres sont l'occasion de croiser les grandes figures issues du jeu de figurines originel, tel que Tyrion, Téclis, ou Morathi. Et au milieu d'eux, deux frères que tout oppose : Caelir et Eldain. Sur fond de rédemption, leur mission est simple : rien de moins que de sauver Ulthuan de la ruine.
Derrière l'originalité de leur quête se cache une intrigue et... non, en fait, on sait déjà dès le premier quart des Défenseurs d'Ulthuan comment cela va se finir. Au fil de la lecture, on a de plus en plus l'impression que les deux héros ne sont là que pour montrer à quel point les personnages secondaires « officiels » sont habiles et puissants, et que tout n'est que prétexte à la préparation de la bataille finale apocalyptique. De plus, le manque de précision et de descriptions de certains lieux et personnages fait que ceux-ci pourront paraître cryptiques au lecteur novice de l'univers de Games Workshop.
Cependant, même si l'intrigue est on ne peut plus légère, il faut bien avouer que les scènes de batailles sont plaisantes : le style de McNeill fait que l'on se sent comme au cœur de la mêlée, tentant de repousser les assauts des Elfes Noirs et de leurs alliés chaotiques.
Finalement, en refermant le second livre, une question m'est venue à l'esprit : pourquoi faire en deux livres ce qui aurait tenu en un, et qui aurait par la même occasion évité des lourdeurs dans le texte, voire des passages carrément inutiles ?
À réserver aux fans de Warhammer. Novice, passe ton chemin, ce n'est clairement pas un passeport pour le Vieux Monde.