Anthologie Volume 1
Après l’adaptation cinéma de John Millius, avec Arnold Schwarzeneger, re...
Après l’adaptation cinéma de John Millius, avec Arnold Schwarzeneger, re...
Après l’adaptation cinéma de John Millius, avec Arnold Schwarzeneger, re...
Issu de l’imaginaire de l’écrivain Robert E. Howard, à l’aube du siècle ...
Présenté à grand renforts de compliments dithyrambiques, est-ce que cette anthologie sur Conan version comics en mérite autant ?
Une chose est sûre, on ne peut pas lui reprocher sa présentation. Carte du monde, quelques rappels historiques, présentation du personnage... Soleil a réalisé un travail très soigné, et cette bande dessinée est véritablement un bel objet, qui vaut bien ses 30€. Le travail des auteurs est d'autant mieux mis en valeur. Même si au bout de trois volumes, on se dit que le tout commence à revenir cher !
Cette "anthologie" nous dévoile en fait l'une des adaptations comics de Conan durant les années 70, Savage Sword of Conan. Evidemment, en conséquence, le dessin est d'époque, et si jamais cela vous rebute d'ordinaire... Toutefois, même après près de 30 ans, celui-ci est toujours puissant et dynamique. Très fidèle aux descriptions de Robert E. Howard en tous cas, avec ses barbares musculeux et ses femmes lascives, prenant place dans des décors baroques ou faisant face à des monstres hideux.
Sur le plan des scénarios, constat identique. L'écrivain n'a pas été trahi par le changement de support, bien que l'on évite tout "débordement" qui pourrait être réservé à un public plus adulte... Les nouvelles sont particulièrement bien retranscrites, - que ce soit sur le plan de l'atmosphère, du folklore du monde de Conan, ou des histoires elles-mêmes - sans avoir besoin de faire de coupes franches, et le rythme trépidant des aventures de Conan s'adapte parfaitement au support ! Une fois ce recueil ouvert, on ne le referme qu'une fois terminé... pour entamer le second dans la foulée ! Et si le troisième se sera fait attendre, on replonge avec bonheur dans ces aventures bigarrées malgré le noir et blanc. Du moins, ce serait véritablement le cas si cette édition-là ne se distinguait pas par plusieurs pages oubliées ou inversées, un comble !
Tous les amateurs du Cimmérien devraient donc se montrer enthousiastes face à cette plaisante initiative, et les autres devraient lui laisser une chance. Par Crom, Conan reste Conan, et celle anthologie en est digne !