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Last Fantasy

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Chronique

Voilà un manhwa détonnant ! A n'en pas douter, mieux vaut avoir à l'esprit qu'il s'agit d'un titre parodique, qui dans son approche, intègre de nombreux clins d'oeils aux RPGs nippons.
Si les clichés abondent, et les anachronismes de même (quoiqu'avant tout de l'ordre du détail, comme le $ illuminant les yeux de l'un de nos deux compères...), il ne faut de toute façon pas le prendre au 1er degré. Ce qui ne signifie pas que le récit soit traité par-dessus la jambe. Il se montre moins téléphoné qu'on ne pourrait le craindre, et ces petites histoires s'enchaînent les une après les autres de façon plaisantes. Et ce d'autant plus qu'un fil conducteur se met peu à peu en place.
Une impression où le caractère des deux "héros" a son importance : en effet, entre un guerrier à l'intellect limité et un magicien qui ne connaît pour ainsi dire qu'un sort, les chamailleries vont bon train, sans compter qu'ils ne sont pas d'une moralité à toute épreuve ! Si ce n'est pas toujours de leur faute, il ne leut en faut pas beaucoup pour renoncer à un engagement ou changer d'objectif...
Le dessin se révèle à l'unisson du propos, puisqu'on y retrouve SD, mines surexpressives, etc, le tout emballé de façon plutôt soignée. Le trait de Kwon ne manque pas de précision et les détails abondent. Là encore, l'univers crée est manifestement hétéroclite et puise de nombreuses références dans l'univers du jeu vidéo.
En somme, une lecture sympathique, et d'autant plus appréciable que les éditions Tokebi ont proposé deux volumes à la fois, pour une série terminée en Corée, en cinq. Les deux suivants confirment le capital sympathie de la série, tout en tentant de l'emmener un peu plus loin que ses atours de parodie pure et dure. La conclusion est dans la droite ligne des notes d'intention précédente, ni plus, ni moins.
Un petit plaisir (semi) parodique à ne pas négliger si vous en avez l'occasion.

Gillossen

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