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Chronique

Et voilà enfin une version française pour l'une des héroïnes de comics les plus populaires du moment de l'autre côté de l'Atlantique, alors qu'elle n'appartient pas aux deux grands éditeurs du marché.
Il faut dire que la stratégie de communication de Dynamite Entertainment a été particulièrement bien élaborée, et Panini compte bien en profiter chez nous aussi. Et, après lecture, il faut bien avouer que le récit qui nous est présenté est plus convaincant qu'on aurait pu le penser. Evidemment, le personnage de Sonja lui-même est ambigu, dès le départ : femme indépendante et rebelle et femme offerte aux regards dans le même temps...
En quelques répliques, le problème est balayé astucieusement, et en dehors de quelques angles choisis volontairement dans une optique de fan service, la bande dessinée demeure relativement sobre, quand on songe que l'héroïne n'est autre qu'une jeune femme plantureuse au bikini en côte de maille !
Ses aventures se placent en tous les cas dans la ligne droite de l'univers de Conan et de Robert E. Howard, qu'il soit question du cadre ou des personnages amis ou ennemis, avec une Red Sonja contrainte de prendre les armes et profitant de la situation avant tout pour son propre compte, en espérant bien récolter de quoi poursuivre sa route, et la vengeance que l'on devine.
Solitaire, dangeureuse, maniant le fer aussi bien que les répliques acerbes... Le personnage ne se livre guère dans le premier volume, demeurant mystérieuse et sans concession. Le ton lui-même l'est un peu plus, puisqu'il s'agit de proposer une aventure accessible et attrayante, demeurant dans le domaine du divertissement. Agrementé de couvertures alternatives au dessin classique mais efficace de Mel Rubi (à la mise en couleurs évitant le criard), le premier recueil devrait convenir aux amateurs et attirer sans doute quelques curieux qui n'auront pas de quoi être déçus.
Avec le deuxième tome, Red Sonja confirme la bonne impression née du premier, qui plus est en ramenant sur le devant de la scène un Thulsa Doom qui donne sa pleine mesure au fil des pages. Il faut toujours un grand méchant pour obtenir un duel réussi avec son héros, et c'est bien le cas ici. Une fois lancé, voilà une lecture qu'il est difficile d'interrompre. Un bon moment de fun avec (un peu) plus de recul qu'il n'y paraît sur le genre, quand on propose une héroïne en bikini...
Le troisième tome se place dans la suite directe des bons points présentés précédemment, avec cette fois une héroïne, qui, par la force des choses, doit prendre du recul sur elle-même et entrouvre la porte de son passé, un passé que l'on imaginait logiquement douloureux et amer.
A côté de cela, La reine des steppes gelées et son récit indépendant déçoivent quelque peu, par manque de suspense. Tout à fait dans le ton du comics, le scénario lui-même tourne par contre rapidement à vide, malgré la présence de Frank Cho comme co-scénariste et surtout pour les couvertures.
Le suivant reprend là où le troisième nous avait laissés, avec l'arrivée ou plutôt le retour d'un grand méchant créé en partie à l'origine par Michael Moorcock.
Et le sixième de retrouver le chemin du deuxième.
Acheter les recueils dans leur ordre de parution français ne garantit pas donc pas une lecture linéaire. Il faut en fait penser à jongler entre la série en elle-même et les nombreux one-shots ou mini-séries lancés en parallèle.
Mais de quoi au passage nous permettre aussi de faire son tri ! Tout Thulsa Doom qu'il soit, le personnage et ses aventures dans le cadre présent ne valent pas forcément le détour, malgré quelques éclats saisissants...

Gillossen

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