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Chronique

Difficile de juger Troll après 5 tomes comme on l'aurait fait après les 3 volumes initiaux. Il faut dire que les deux derniers albums ont bien changé la donne, que ce soit au niveau des dessins avec le retrait de Boiscommun, mais également sur le plan du ton et de l'ambiance.
A travers une première trilogie, aboutissant à une conclusion ouverte laissant place à toutes les suites possibles en se gardant bien d'y répondre vraiment, Morvan/Sfar (au scénario) et Boiscommun (aux dessins donc) avaient réussi à donner vie à une sympathique galerie de personnages, aux relations évoluant sur la durée. Leurs aventures à travers un monde insolite et haut en couleurs, avec une bonne dose d'humour, proposait une alternative agréable à bien des séries de fantasy semblant toutes issues du même moule.
Avec les départs de Sfar et Boiscommun, la série a désormais pris une autre direction, déjà visible dans le volume 4, et encore plus marquée avec ce Tous pour une. Le propos est plus sérieux, plus 1er degré, même si l'humour se révèle toujours présent par intermittence, (notamment par le biais des noms de personnages ou de lieux prétexte aux jeux de mots), et sur le plan des dessins, le trait de Labourot s'affiche comme nettement plus lisse, mais également moins affirmé, personnel, que Boiscommun, évolution que l'on retrouve dans la mise en couleurs. Que la plupart des lecteurs regretteront sûrement, même si son remplaçant n'a pas à rougir pour autant.
Pour la suite de cette série, l'album Tous pour une offre d'intéressantes perspectives, avec deux ou trois éclairs, mais plonge aussi le lecteur dans l'expectative... Le scénario sera-t-il un peu plus dense ? Le rythme plus posé et donnant moins l'impression d'une simple succession de vignettes manquant tout de même de liant ? Il y a matière, et Morvan a déjà fait ses preuves...
La fin du second cycle marqué par le sixième album affirme encore un peu plus la tournure sérieuse, voire tragique de la BD, traitant de la discrimination, de la guerre, et autres sujets graves. Et si le dessin détonne toujours, le net changement de teintes employées par le coloriste colle beaucoup plus au propos.

Gillossen

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