La Carte d'Estrechez
" Dread Mac Farlane est une jeune fille vivant au pays imaginaire en compagnie de Peter Pan et des enfants perdus. D'où vient-elle ? Comment et pour...
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Dread MacFarlane, la jeune apprentie pirate, a désormais gagné sa place parmi l'équipage du capitaine Crochet, et le suit sur les mers des Caraïbes....
Le Jolly Roger est son équipage de flibustiers sont de retour sur les mers des Caraïbes ! Dread et le Capitaine Crochet savourent un repos bien méri...
Au plus profond de l'Afrique, on raconte que la maléfique sorcière Nyumbura a volé de grandes connaissances à un peuple très ancien. Dread, la jeune...
Dread MacFarlane est de retour sur son île natale ! Accompagnée de l'équipage du Jolly Roger, elle va préparer son mariage avec le capitaine Crochet...
Commençons par prévenir les amateurs du monde de Peter Pan : la toile de fond du Pays Imaginaire, qui semble d'ailleurs s'étioler définitivement à la fin du Crocodile du Temps, n'est qu'un prétexte auquel le scénario se rattache ponctuellement.
Le premier tome dispose d'un scénario somme toute (très...) classique, entre une première partie où l'on assiste à un énième affrontement entre les sbires de Crochet et la troupe de Peter Pan, et une seconde où les pirates partent à la chasse au trésor. Le deuxième opus est surprenant car orienté vers un lectorat plus averti, puisque centré sur les relations conflictuelles de Crochet et de l'héroïne, entre haine et... amour. Malgré cela, une fois les albums reposés, l'oubli guette bien vite...
Dommage car le dessin, assez rond, est agréable quoique parfois imprécis, avec quelques belles réussites chez les personnages comme Crochet ou Mouche, même si d'autres comme Peter ou les sirènes sont franchement un niveau en-dessous. Quant à Dread, le moins qu'on puisse dire, c'est que la dessinatrice joue avec ses avantages féminins... ce qui ne sera pas pour déplaire à tout le monde !
En ce qui concerne la mise en couleurs, l'ordinateur est utilisé à tout va, ce qui est particulièrement visible pour les ciels et que pour ma part, j'ai franchement trouvé très gênant. Et bizarrement, en examinant les passages en couleur et en sépia du premier tome, on se prend à penser que la coloration dessert le dessin, en particulier dans l'intégration des personnages dans le décor...
Au final, un sentiment donc assez mitigé... qui n'aura pas changé une fois arrivé au cinquième album. Marion Poinsot est certainement désormais plus connue pour Naheulbeuk, voire Survivaure, mais on sent bien que cette oeuvre-là lui demeure évidemment bien plus personnelle. Ce qui n'empêche pas de conserver bon nombre de réserves. Sans doute certains défauts découlent-ils aussi du fonctionnement de l'éditeur, et cette "surabondance" d'albums à cadence industrielle...
Dommage pour une conclusion qui ménage ces bons moments, sans parvenir à égaler certains des meilleurs passages des deux albums précédents (notamment ce qui concerne la véritable identité de Dread), sans doute les plus singuliers, dans le bon sens du terme.