Bêtes et méchants
Cibles d'entraînement pour les soldats du roi, jouets des enfants trolls et cure-dents pour les dragons, les Goblins devront déployer des stratégies...
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Qui n’aime pas les Gobelins ? Qu'il s'agisse des premiers ennemis rencontrés dans un RPG ou encore des créatures maléfiques dans les livres, jeux de plateau ou vidéo, le Gobelin fait partie de ces créatures de l’imaginaire classique, tels les Nains, les Elfes et les Orcs. Et dans la bande dessinée de Tristan Roulot et Corentin Martinage, on retrouve tout ce qui fait l’attrait de ces petites créatures vertes.
Présentées comme les créatures maléfiques les plus faibles, tout juste bonnes à apporter quelques points d’XP aux héros et à servir de souffre-douleur pour les autres races, nous suivrons au cours de la série la vie d’un village Gobelin dans des péripéties hautes en couleur.
Publiée en premier lieu dans Lanfeust’ Mag, la BD est présentée sous forme de gags d’une page et d’une histoire longue en fin d’ouvrage. Il y aura bien sûr quelques exceptions, mais les (més)aventures de ces petites créatures vertes, malgré une bonne idée de départ, nous feront plus sourire que nous esclaffer.
Mais ne soyons pas trop prompts à juger sur ce seul fait. Il faut bien reconnaître que le dessin est en adéquation avec l’humour développé et les auteurs se sont amusés à mettre, au fil des pages, des références à d’autres univers bien connus. Nous pourrons donc croiser au fil des pages des clins d’œil à Astérix, Le Seigneur des anneaux, Retour vers le futur, South Park ou encore au jeu Warhammer. C’est d’ailleurs ces apparitions, plus nombreuses au fil des tomes, qui seront les plus drôles.
De plus, n’ayant pas ou peu de continuité dans les histoires, cela nous permet de lire les tomes dans n’importe quel ordre. Il y a également les personnages récurrents, parmi lesquels le trio de héros Nain/Elfe/Paladin en quête de points d’expérience, le marchand qui ne cesse de truander les gobelins ou encore Gérard, le Goblinaholic Anonyme qui veut se remettre de sa dépendance et qui sera le plus drôle.
Dans Mort et vif, septième tome de la série, nous retrouvons notre village préféré de Gobelins aux prises avec leur environnement toujours aussi dangereux.
Il faut le dire, la baisse de régime n’était que passagère. Cela est surement dû au fait de recentrer les gags sur les gobelins eux-mêmes, laissant tomber les autres personnages récurrents du cycle, ou ne les mettant plus qu’au second plan.
Ce ne sera peut-être pas au goût de tous, car certains étaient vraiment sympathiques, mais ce choix s’avère au final payant. Les gags font mouche, les références sont moins nombreuses et plus subtiles. Bref, un régal pour ceux qui ont aimé la série jusqu’ici.
Il y a aussi l’histoire longue qui, cette fois, se concentre sur une figure à la mode ces derniers temps, le zombie. Mais, encore une fois, les auteurs réussissent à se moquer en l’intitulant « La dernière histoire de zombies avant que ce ne soit plus la mode ». Sorte de clin d’œil à tous ceux qui en ont assez de voir le bestiau mangé à toutes les sauces.
Dans cette histoire, nous avons tous les clichés des vieux films de série Z du genre. Mais, encore une fois, les références sont bien dissimulées, faisant sourire les amateurs du genre qui les verront au premier coup d’œil, sans pour autant gêner la compréhension. Ils se permettent même des références à certaines expériences du début du vingtième siècle, qui nous "instruisent" tout en nous amusant. Et le clin d’œil final, bien qu’il n’appelle surement pas de suite, est des plus savoureux.
Tout cela pour dire que la série Goblin’s n’est pas en train de mourir à petit feu comme d’autres séries de chez Soleil, et que si les auteurs continuent sur leur nouvelle lancée, cela ne peut qu’augurer de bonnes chose pour la suite.
Cette BD est davantage destinée à un jeune public, mais pourra ravir même les plus âgés. Et même si on ne rira pas à gorge déployée tout le long, nous serons loin de passer un mauvais moment à la lecture de ces tomes. Une bonne distraction en somme.