Le Prince déchu
La tribu de Jehn a été réduite en esclavage par une peuplade de démons. ...
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Au cours d’une transe hypnotique, Jehn le chasseur redécouvre son passé ...
« L’océan profond est gardé par des monstres terrifiants, et se termine ...
Astyan, le dernier des Titans, retrouve dans des ruines très anciennes un ...
Autre grande saga du prolifique Bernard Simonay, Les Enfants de l'Atlantide sont désormais réédités chez Points, en format poche, avec un premier tome paru la semaine passée, et les trois suivants prévus tout au long de l'année, à deux mois d'intervalle.
Grand cycle d'aventure, avec tous les ingrédients voulus, tenu à bout de bras avec une vraie science du genre par l'auteur, il est difficile de ne pas se laisser emporter par le tourbillon des évènements auquel nous assistons à défaut d'y prendre part. Les personnages sont souvent de nature plutôt simple, mais bien taillés, et la plupart se révèlent rapidement attachants, ou au contraire faciles à détester.
Concernant l'univers, l'auteur fait parfois le grand écart, les liens entre les différents volumes étant parfois assez distendus, entre un Le Prince déchu mêlant un certain nombre de faits historiques à sa prose, quand à d'autres moments, Simonay laisse avant tout parler son imagination et/ou nous propose des bonds dans le temps (avec le quatrième tome par exemple). Il faut dire qu'on peut même les lire séparément. L'auteur est en tout cas réellement passionné par son sujet et ses thématiques, et cela se sent, sans contestation aucune. Au lecteur d'y souscrire avec le même engouement, notamment sur le plan de l'écologie, ou pas, mais difficile de lui reprocher.
Quoiqu'il en soit, ambitieuse et érudite, la fresque élaborée par Simonay sur un fertile terreau mythologique devrait contenter la majorité des lecteurs, quand bien même on rate parfois de peu les sommets pour une question de subtilité, les messages revendiqués pouvant paraître aux yeux de certains un peu trop appuyés, gâchant un peu l'intrigue pure...
Mais cela n'empêche en rien de rêver à cette Atlantide qui nourrit nos songes depuis des siècles et des siècles.