The Angel of Archer's Peak
Lorsque les enfants de la petite ville d'Archer's Peak se mettent à disparaître les uns après les autres - certains sans laisser la moindre trace, d'a...
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En tant que coupable idéal, James avait perdu espoir de se faire entendre au sujet du meurtre de ses amis auquel il a assisté, impuissant. Après tout,...
Tous les monstres ne se cachent pas dans l'obscurité, et ça, Erica est en train d'en faire l'amère expérience. Alors que Archer Peak a été totalement ...
Dans la petite ville d'Archer's Peak, théâtre de disparitions inexpliquées, Erica Slaughter n'a eu de cesse de se battre contre les monstres. Héritièr...
Il y a des traumatismes dont on peine à se relever, d'autres qui réveillent en nous une force insoupçonnée. Erica Slaughter est fait de ce bois-là, me...
Erica Slaughter pensait-elle vraiment pouvoir se détourner si facilement de l'Ordre de Saint-Georges et rompre le pacte de sang qui la liait à sa fami...
L'étau se resserre autour d'Erica Slaughter. Après avoir rompu les liens avec l'Ordre de St Georges, guilde de chasseurs de monstres aux méthodes parf...
Erica est loin d'être sortie indemne de son affrontement contre Charlotte Cutter, tant sur le plan physique que psychologique. La perte de la jeune Ga...
Something Is Killing the Children démarre comme une histoire d’horreur presque classique : une petite ville, des enfants disparus et des monstres invisibles aux yeux des adultes.
Très vite pourtant, la série de James Tynion IV creuse un sillon bien plus profond. La peur initiale, étouffante, laisse place à une construction d’univers où les monstres ne sont pas seulement dans les bois, mais aussi dans les regards soupçonneux et dans l’institution qui a façonné Erica Slaughter, notre héroïne pas aussi déjantée que blessée. Car au-delà du sang versé, ce qui retient, c’est elle : une figure charismatique, tout en silences, qui devient peu à peu le centre de gravité du récit. Au fil des volumes, on quitte ainsi notre point de départ pour suivre l’ombre de son passé et l’emprise d’un Ordre qui n’a rien de protecteur.
Visuellement, le trait anguleux de Werther Dell’Edera, allié aux couleurs appuyées de Miquel Muerto, imprime à chaque page une identité forte, immédiatement reconnaissable. Les scènes d’action, violentes et rapides, contrastent avec des silences pesants, presque inconfortables, qui installent une ambiance tout aussi prenante par ailleurs. C’est une horreur qui ne se satisfait pas du sursaut, finalement banal, mais chercher à nous entraîner plus loin, ou disons plus profond sur le chemin des bois noirs.
La série connaît certes des respirations et ces pauses ouvrent de nouvelles portes sur la mythologie de l’Ordre de Saint-Georges, sur les masques et les règles, sur la façon dont Erica elle-même a été façonnée. Le récit trouve là une autre dimension, celle d’un monde de secrets et de hiérarchies cruelles, qui confère à la série une densité inattendue.
Au bout du compte, Something Is Killing the Children s’impose comme l’une des grandes réussites du comics d’horreur contemporain. Un récit tendu, sombre, qui parvient à mêler le drame intime et le fantastique sanglant, sans jamais perdre de vue son héroïne et de façon plus globale sa galerie de personnages, fournie. Erica Slaughter frappe dè sa première apparition, et la série dans son ensemble, malgré ses détours, sait conserver ce qui compte le plus pour les lecteurs : l’envie de découvrir ce qu’elle affrontera à la planche suivante, et surtout ce qu’elle deviendra.