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Puisqu'on est juste sur de l'impression visuelle, comme Zaebas j'apprécie plutôt, il y a une sorte de sobriété évocatrice qui me donne envie d'en savoir plus. :)Mais on a un peu de temps (ouf)

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J'aime bien la couv' même s je ne la trouve pas extraordinaire.Le côté sobre pourrait "déculpabiliser" des lecteurs qui hésiteraient à lire un livre de fantasy.

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Si j'ai bien compris le nom de la série c'est Le Livre et l'Epée et La voie de la colère le titre du premier tome ? (c'est la couv allemande qui m'a mis le doute)

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SMCSEB a écrit :Rien à voir mais je trouve dommage que le livre n'arrive pas plus vite en France (par rapport aux autres pays) ...
il a probablement du y avoir une entente avec les éditeurs étrangers pour caler la même date partout, comme c'est le cas pour les derniers Ken Follett ou Dan Brown (sauf que là, c'est le "reste du monde" qui aura la chance de l'avoir en même temps que nous).

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Je me suis donc essayé à la critique pour le Livre et l'Epée, donc désolé par avance pour le pavé !Voilà maintenant deux ans que l'on entendait parler d'Antoine Rouaud. Vendu dans de nombreux pays à l'international avant même d'être édité en France, son premier roman était particulièrement attendu. Et c'est avec un grand plaisir que je peux affirmer que celui-ci était au niveau des attentes. Tout d'abord, le cadre de l'intrigue se veut original. L'histoire se déroule dans un monde où l'Empire vient d'être détruit pour laisser place à une démocratie. Et la narration va naviguer entre la chute de l'Empire et les débuts de la toute jeune démocratie, qui s'accompagne des rêves et des illusions du peuple. Et c'est l'un des points forts de l'intrigue: nous sommes immergés dans ce monde fébrile, où l'on voit émerger les tout début d'une nouvelle ère, les attentes du peuple, leurs rêves, leurs espoirs et la place qu'elle va laisser aux anciens dirigeants. Au fil des pages, on suit Dun Cardal sous deux facettes différentes. Entre le grand général de l'armée à la droiture et au sens moral irréprochable et le poivrot qui vit reclus dans une auberge en attendant la mort, Antoine Rouaud joue dans les nuances et l'on en vient à apprécier le personnage. Les autres protagonistes ne sont pas en reste. Chacun d'eux gagne en épaisseur en avançant dans l'ouvrage et se révèle intelligemment réfléchi sans jamais tomber dans les stéréotypes avec leurs aspirations propres et leurs désirs profonds. Certains personnages mériteraient d'être plus travaillés,manquant de profondeur. Ainsi peut être l'auteur veut-il en garder un peu sous le coude pour ses prochains tomes. L'écriture d'Antoine Rouaud est très maîtrisée. Chaque élément de l'intrigue est distillé à travers le livre pour que le lecteur crée lui même le canevas de l'histoire. Les éléments viennent s'imbriquer les uns après les autres de manière simple et intelligente. Le tout amené par une première partie efficace qui nous laisse sur un cliffhanger inattendu qui rabat toutes les cartes. C'est réellement le point fort du romancier. Il balaie aisément nos certitudes, et complexifie son intrigue sans jamais perdre son lecteur. Avec le premier tome de ce qui sera une trilogie, Le Livre et l'Épée s'annonce clairement comme une révélation française de cette année 2013. Et nous suivrons avec grand plaisir la suite de cette trilogie épique.

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Zaebas a écrit :Avec le premier tome de ce qui sera une trilogie, Le Livre et l'Épée s'annonce clairement comme une révélation française de cette année 2013. Et nous suivrons avec grand plaisir la suite de cette trilogie épique.
AH !Oh non, ma liste de livres à livre s'allonge encore

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Pas loin. En fait, c'est vrai que tu parles de révélation, donc en tant que premier roman, oui, sans doute (n'ayant pas aimé Le Sang des sept Rois pour ce que j'en ai lu). :)

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Après si je compare les "poids lourds" que sont Peru, Pevel et Rouaud. Le Livre et l'Epée arrive entre les deux, Olivier Peru reste devant.C'est dans la seconde partie que se fait réellement le travail de "canevas", la première servant à donner des éléments pour la suite.