Quelle "créature" préférez-vous?

Les vampires
Nombre total de votes : 10 (15%)
Les loups-garous
Nombre total de votes : 9 (13%)
Les anges
Nombre total de votes : 16 (24%)
Les zombies
Nombre total de votes : 9 (13%)
Autre !
Nombre total de votes : 23 (34%)
Nombre total de votes : 67

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kaelyana a écrit :Pour revenir un peu plus au sujet, vous dites que les zombies sont en passe de devenir à la mode, y'a quoi comme livre avec des zombies justement ?
J'avais vu une critique d'une série qui s'appelle Beautiful Dead d'Eden Maguire, j'en avais retenu que les zombies de l'histoire ressemblaient à ceux de Romero autant qu' Edward ressemble à Nosferatu (en gros sont bien jolis :lol: plutôt un mix zombies/anges/fantômes donc). Mais ne l'ayant pas lu, je ne peux pas te dire si ça vaut le coup ou pas.Sinon, parmis les anglophones, quelqu'un a lu Witchfinder: Dawn of the Demontide de William Hussey ? Sorcières et démons au programme à priori. Tiens pour sortir de l'ordinaire les démons c'est pas une mauvaise idée.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Bon, j'ai voté les vampires, mais plus pour le potentiel que pour le résultat lui même, car les livres n'ont pas toujours été (qui a dit souvent ?) à la hauteur.Pour moi le vampire c'est l'incarnation d'un certain idéal "borderline", la fascination de l'humain pour celui qui est à la fois proche et en même temps complètement étranger...;)

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Les sirènes! Là aussi, côté fantasmes adolescents, ça peut être gratiné - enfin, davantage pour les hommes, a priori.Bon, sinon c'est vrai que les fantômes ont un potentiel tout à fait crédible. Il y a bien eu Casper, avec histoire d'amour et tout, mais il n'a pas lancé la mode, à l'époque...

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Les sirènes! Là aussi, côté fantasmes adolescents, ça peut être gratiné - enfin, davantage pour les hommes, a priori.
Le public phare de ce type de roman "créature fabuleuse+hisotire d'amour" étant plutôt un public féminin, je pense que la sirèneaurait du mal à s'imposer sur le long terme. C'est pourtant un très joli thème, tout comme celui des Selkies.

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Merci pour ce lien Aslan, même si je trouve cet article bien mal écrit et peu intéressant. Cette thèse des cancans d'Hollywood qui remplaceraient les contes de fée a été rabâchée 30 fois déjà... Aussi, les arguments du journaliste ne sont pas assez étayés et pour moi, l'ensemble est très flou. Les sources sont citées à la va-vite et les références ne sont pas vraiment expliquées. Sur ce thème, je préfère : Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, Pocket. Bon après je viens de me lever, je suis peut-être un peu rude.

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En parlant de zombies et d'histoire d'amour...
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41use11zFHL._SS500_.jpg
I never thought I could care so passionately for a zombie. Isaac Marion has created the most unexpected romantic lead I've ever encountered, and rewritten the entire concept of what it means to be a zombie in the process. This story stayed with me long after I finished reading it. I eagerly await the next book by Isaac Marion --STEPHENIE MEYER, author of the 'Twilight' saga
Apparemment, la compétition a été serrée pour acheter les droits pour la France. :)

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Houla :huh: J'ai un peu de mal à imaginer ce que ça peut donner, mais je suis curieux de voir où cela va nous emmener. Pourquoi ne pas réinventer les codes zombies effectivement, vu ce qu'ont subit toutes les autres créatures fantastiques. Le petit mot de Miss Meyer aurait plutôt tendance à me faire fuir (je sais c'est mal), mais je l'emprunterai sans doute pour voir de quoi il retourne.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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almaarea a écrit :
Une génération entière de jeunes donzelles n'attend qu'une belle histoire d'amour impossible, entre un fantôme et une humaine
Le fantôme de Madame Muir du très grand Mankiewicz ?
J'ai tout de suite pensé à ce film en lisant la suggestion ! Tu m'as devancée Alma ! ;)Mais comme le dit Kaelyana, dans les romans dits "ado", il y a toujours cet aspect de l'amour impossible entre un humain et une "créature" avec toutes les différentes variantes que cela peut offrir. Mais même sans chercher en fantasy, c'est de toute manière un ressort très classique (J'ai jeté un oeil récemment à Entre Chien et Loup de Blakcman qui est un standard du rayon ado de la Fnac et on est complètement dedans.) Mais bon, Roméo et Juliette, ça ne date pas d'hier et l'amour contrarié est un filon qui est suffisamment riche pour pouvoir se nourrir encore longtemps de toutes les variations possibles.En même temps, je pense que dans la créature humanoïde, il y a un bon sujet de projection pour l'adolescent. Je distinguerais 2 profils :- La créature d'apparence humaine mais qui est d'une autre nature,- L'humain transformé qui découvre le monde avec un autre regard, L'un comme l'autre ont des pouvoirs, des contraintes qui leurs sont propres. Ca peut répondre à la quête de différence, la recherche d'unicité, le sentiment de solitude ou d'incompréhension, le poids de lois extérieures qui nous empêchent d'être nous-mêmes ou qui reflètent notre sentiment d'inadaptation au monde qui nous entoure, le désir de fuir ce que l'on est pour devenir quelqu'un d'autre (on peut aussi rajouter des changements physiques qui répondent aussi à la transition de l'adolescence.) - Je précise qu'on peut être "adulte" et toujours être sensible à ces types de sujets ! :pQuant à la question initiale... Je serais très sensible à un bon roman avec des sirènes dedans qui renouvelle le conte d'Anderssen, mais pour parler de tendance, je crains que l'univers aquatique soit un peu trop restreint. Gwendal citait le JDR Vampire, je m'atarderai sur son pendant Loup-Garou : l'Apocalypse où ces derniers sont présentés comme des défenseurs de Gaïa, l'esprit de la Terre à laquelle ils sont liés via une dimension spirituelle, l'Umbra. (je schématise à mort, la mythologie de cet univers, comme celui de Vampire ou Mage, est très riche et mystique ^^). Toujours est-il que ça offrirait une vision riche et épique d'un bon du loup-garou que je serais très heureuse de découvrir... (Il faut dire que je suis persuadée que tout comme il y les fans des Beattles VS fans de Rolling Stones, il existe 2 genres de gens : les fans de vampires et les fans de loups-garous. Je suis dans le 2me camp :p)Quant aux Dieux, quand on voit ce qu'a pu en faire Gaiman dans Anansi Boys ou American Gods, on voit que les possibilités romanesques sont riiiiiiiches ! Les anges... Façon Ange avec Paradis Perdu, très peu pour moi. Par contre, façon Supernatural, ça, ça m'amuserait ! :sifflote:En fait, ce qui me plairait beaucoup, ça serait de trouver un roman avec un dragon, mais en dépassant le rôle de monture ou de gibier..:mellow:. Quelque chose de plus grand et mystérieux, comme dans Terremer ou Les Aventuriers de la Mer. Je n'ai clairement jamais eu ma dose de dragon. Et quand on sait que dans des univers comme AD&D (Dragonlance) les dragons peuvent prendre aisément forme humaine, c'est frustrant !

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Gillossen a écrit :Des romans trop sombres ? :arrow: http://www.elbakin.net/edition/14616-Le ... op-sombres
Comme souvent avec ce genre de polémique, je ne comprends pas où est le problème. L'édition américaine serait elle moins pléthorique que la française ? J'ai quand même l'impression qu'on arrive à trouver de tout en littérature YA non ? Certes les "Twiligth like" sont plus mis en avant, donc peut être l'impression qu'il n'y a que des oeuvres sombres, mais non. Il y a de la bluette, de l'aventure et des histoires sombres. J'ai lu Uglies il y a peu et je n'ai pas trouvé ça sombre, cela peut interpeler, donner à réfléchir mais ce n'est pas noir/triste/sans espoir. Même Hunger games dont le sujet n'est pas forcément gai , laisse une petite lumière au fond du tunnel (et là encore des questions à se poser). Percy Jackson et Les Chevaliers d'émeraude c'est dark à souhait ? Et là je reste dans le domaine qui nous intéresse, dans d'autres styles je suppose que c'est la même chose. Mais mon age, déforme peut être ma perception de chose, je ne sais pas.Où alors ce qui gêne ces parents c'est que les réalités où évoluent les héros de leurs enfants ne sont pas toutes roses bombons, jolies tout plein ? Mais l'intérêt de la lecture c'est justement ça, les tensions, les drames, les luttes (internes ou externes au héros) les histoires où il se passe quelque chose quoi. Une histoire toute plate, où tout va bien, où les poneys sont bien peignés, le ciel est bleu, les oiseaux chantent ça intéresse qui ? Et c'est valable quel que soit le classement de l'oeuvre (je suis pas sûr mais même dans les "Harlequins" le monde n'est pas forcément tout rose si ?).Je ne sais pas ce qu'on fait lire à l'école aux ados maintenant (et encore moins aux states) mais Hamlet, La religieuse (brrr mauvais souvenir celui la :p) ou Black boy (là par contre super souvenir) c'est du tout rose ?Le tout, c'est de coller peu ou prou à la sensibilité de l'ado, pour les parents qui achètent des livres à leurs enfants. Mais la plupart du temps quand on est ado on sait ce que l'on aime (à la fois en terme de goûts et d'émotions). Moi j'ai commencé la sf (enfin l'anticipation pour être exact) à 11 ans et je vous prie de croire que rien de ce que je lisais ne s'approchait de la palette des roses :D@Eolle : Loup garou : l'apocalypse !!! Dans mes bras !!! J'ai adoré jouer dans cet univers, j'avais un joli Wendigo :D
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Je suis tout à fait d'accord avec Gwendal. J'imagine tout à fait Miss Soccer Mom arriver chez son libraire et chercher une version des Petits Poneys pour sa fille de 15 ans :mellow:Quand je lis des choses comme "So dark that kidnapping and pederasty and incest and brutal beatings are now just part of the run of things in novels directed, broadly speaking, at children from the ages of 12 to 18", je me demande toujours si les gens ont lu des contes. Tout ce que les anglo-saxons appellent cautionary tales regorge de ce type de "violence".Après, ils ont l'air de croire que tous les jeunes recherchent, dans leur lecture, des images de "joie et beauté" (Cela nous vous fait pas penser à un "célèbre" soap ? Le retour de Soccer Mom.). Pour ma part, je me souviens que dans mes lectures, je recherchais justement la noirceur et je ne supportais pas les récits dits "jeunesse" qui me proposaient quelque chose qui me semblait mièvre. Si j'étais ado maintenant, je pense que j'aurai pu trouver mon bonheur avec des ouvrages comme Uglies ou Hunger Games. Ils parlent également de livres "coup de poing", comme Shine, qui évoquent la violence sexuelle et l'homophobie. Mais si les ouvrages n'en parlent pas, comment ouvrir le dialogue ? Comment changer les choses ? Surtout si les parents font l'autruche et préfèrent croire que ce genre de choses n'arrivent "pas chez nous".De plus, taper sur la littérature Y/A récente à cause de ce type de bouquins, je trouve ça un peu facile. Ce type de roman existait bien avant que la dénomination Y/A envahisse les rayons, et certains étaient déjà très explicites. Des ouvrages du genre Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée ou l'Herbe Bleue existaient et même s'ils étaient présentés comme des témoignages, cela n'en diminuait en rien la force du propos ... et le lectorat visé. Une sorte de cautionary tale moderne. Mais selon moi, c'est salutaire. Je considère que les livres, quelque soit le genre, doivent susciter des questions, un dialogue avec les parents/amis/profs et pas enfermer le lecteur dans une bulle. Pour moi, la véritable violence, serait de ne pas faire éclater la bulle et d'envoyer un jeune lecteur qui croyait vivre au pays des bisounours dans notre réalité.

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Déjà, j'ai été vérifié ce qu'on appelait dystopie
Une dystopie — ou contre-utopie — est un récit de fiction peignant une société imaginaire organisée de telle façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur et contre l'avènement de laquelle l'auteur entend mettre en garde le lecteur. La dystopie s'oppose à l'utopie : au lieu de présenter un monde parfait, la dystopie propose un des pires qui soit. La différence entre dystopie et utopie tient moins au contenu (car, après examen, nombre d'utopies positives peuvent se révéler effrayantes) qu'à la forme littéraire et à l'intention de son auteur.
"1984" et "la planète des singes" par exemple.Bon, ça fait quand même un moment que la fantasy bisounours n'a pas l'apanage du marché (Hansel et Gretel, le Petit poucet, Barbe-bleu, les mille et unes nuits) : les héros devant survivre dans un univers "dark", même Harry Potter en a eu sa part.Ceci dit, c'est justement quand Rowling a noirci son univers qu'il est devenu "moins jeunesse", mais il y a sans doute aussi une question d'âge des lecteurs. Et comme la news cite "A la croisée des mondes", on ne me fera toujours pas croire que c'est délibérément pour enfants -sauf à ne lire que la surface et se persuader qu'on "connaît" le livre avec une lecture juvénile et relativement superficielle-, ni que les derniers tomes de HP sont pour le même lecteur que les 3 premiers.*éternel débat de ce qui est un livre jeunesse et qu'est-ce que les jeunes lecteurs sont prêts à lire :) *

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Cet article me parle tout particulièrement en tout cas en ce qui concerne la tendance vampires. Sauf que parfois, le vampire est un loup garou ou autre-race-meurtrière-torturée-et-surpuissante. Mais souvent, le schéma reste le même: jeune femme ou jeune homme (plus souvent jeune femme quand même) découvre un monde fantastique et dangereux (auquel ils appartiennent légitimement ou pas), des compagnons qui veulent vivre en paix avec les humains normaux (les gentils) et ceux qui veulent les détruire (les méchants). On peut même pousser le ridicule un peu trop loin et l'héroïne (souvent), se retrouve troublée par un méchant (qui tue, viole, manipule et se retrouve sur le point de tuer la dite héroïne un nombre incalculable de fois en ne montrant qu'une fois sur dix une once de remords). Elle peut même aller jusqu'à vouloir le sauver de lui même allant jusqu'à le défendre lorsque les autres protagonistes dans leur bon droit cherchent à se débarrasser du boulet. L'exemple parfait: Vampire Diaries. Et dans le monde un peu plus adulte, on peut citer True Blood, même si j'ai l'impression que les auteurs sont plus conscients des contradictions des personnages et les exploitent (avec cette c**** de Sookie :rolleyes:)Je trouve cela très dommage d'aller au rayon jeunesse, de regarder les nouveautés et de tomber un très grand nombre de fois sur la même quatrième de couverture venant d'une dizaine d'auteurs différents dans des éditions différentes. Bien sûr, c'était aussi le cas avant que les vampires n'envahissent les rayons (c'était les sorciers Tara Duncan et compagnie) mais il y avait quand même plus de diversification.

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Comme le dit l'article, c'est l'offre qui conditionne tout, et le phénomène vampire/loup garou est présent aussi dans les livres plus adultes (dans ce cas on remplace souvent les émois et les troubles par du sexe ou pour le moins de l'érotisme torride). Le "filon" à exploiter c'est le nerf de a guerre quel que soit le support, après les succès de Star Wars tout les producteurs voulaient leurs space opéras, après Halloween et Vendredi 13 on a vu des tonnes de sérial killer gambader joyeusement sur nos écrans. Un concept de super héros marche chez DC tu peux être sûr qu'on va retrouver un truc dans le même gout peu de temps après chez Marvel (la mode des crossover, la grande folie des relaunch en ce moment). On peut le regretter mais c'est quasiment inévitable de nos jours.Sur le coté plus trash des livres pour ados j'avoue que je ne suis pas vraiment d'accord. Pour pouvoir comparer, il faudrait qu'il y ai eu avant des créations vraiment ado, pour ma part je pense que le ciblage ado/jeunesse est relativement récent, en tout cas dans les proportions connues aujourd'hui (allez en gros depuis les années 2000). De mon temps (mode vieux machin on :lol:) il n'y avait pas des masses de livres ciblés ado et je lisais des romans adultes, toujours dans le domaine de l'imaginaire bien sûr, du genre Masterton ou Herbert avec sa trilogie des rats (et c'était du lourd que ce soit dans l'ambiance ou dans l'hémoglobine dispersée). Là je trouve que c'est quand même globalement assez cadré, pas trop de débordement. Il est vrai que hunger games c'est pas le truc super gai, mais la noirceur du récit est bien contrôlée. J'ai l'impression que même quand, dans ce type d'histoire, la violence s'invite elle est assez soft et pas pesante. Très souvent (pour ne pas dire toujours) la petite loupiote brille au bout du tunnel. Alors des univers plus sombres, oui sans doute, mais trash je ne crois pas. Et comme je l'ai dis dans mon message précédent, il y a vraiment moyen de trouver des lectures rayon YA qui n'entre pas dans ce cadre (bon je dois avouer que ce que je lis en provenance de ce rayon c'est effectivement ce style d'histoire).
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Gwendal a écrit :Pour pouvoir comparer, il faudrait qu'il y ai eu avant des créations vraiment ado, pour ma part je pense que le ciblage ado/jeunesse est relativement récent, en tout cas dans les proportions connues aujourd'hui [...]
Je vais tout à fait dans ton sens.J'ai vidé pendant ces vacances des vieilles étagères de bouquins qui contenaient les "romans jeunesse" de ma mère : il y a de quoi halluciner ! Sorti des classiques genre Comtesse de Ségur et Daudet, si tu as de la chance tu trouves du Jules Verne mais ça ne va pas bien loin.Je vais essayer de chercher des éléments là-dessus, mais clairement, la distinction même entre Roman Jeunesse / Roman Ado me paraît un phénomène assez récent... Alors que les gars commencent à tirer des tendances générales sur quelque chose qui n'existe que depuis 20 ans, ça paraît léger.Par contre, que les romans "jeunes adultes" soient à côté des romans jeunesse, je comprends qu'il y ait des parents qui tiquent. En fait, on peut se dire que les éditeurs ont créé en peu de temps une subdivision de lectorat qui n'existait pas avant : quand tu avais passé l'âge du Club des Cinq ou des Castor Poche, tu allais chercher tes bouquins au rayon adulte... (Souvenir de bibliothèque municipale dans les 80's : L’Attrape-coeur[1951] de Salinger est chez les adultes, en littérature.)Mais bon, je vais enquêter ! ^^

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Historiquement parlant, il est souvent admis que le premier roman Y/A est The Outsiders de HInton (1967). Aux USA, dans les années 1950-1960, les adultes ont commencé à s'intéresser de près à ce que lisaient les ados et à vouloir "réguler" tout ça. A leur tour, les éditeurs ont commencé à concevoir les ados comme un groupe à part et donc comme un marché -juteux- à part entière. Le Y/A était né. Le genre a littéralement explosé dans les années 1980 -tjs aux USA - chez nous, l'étiquette fut amenée bien plus tard (dans les années 2000 je dirai).