"Dans la famille dragon, après le fils, je voudrais la fille."
Souvenez-vous du début de Dragon : Auron n'était pas le seul à réussir à s'échapper au massacre de sa famille par les nains, il y avait aussi sa sœur. Mais par la suite, nous n'avions plus aucune nouvelle de la rescapée en question. Aussi l'auteur décide-t-il de nous conter dans ce second volume l'histoire de Wistala.
Vous n'avez pas lu le premier ? Ne vous en faites pas, les deux tomes peuvent se lire séparément.
A l'instar de celle d'Auron, l'histoire de Wistala débute dès sa naissance mais l'auteur nous épargne la longue introduction du premier volume. Si l'intrigue apporte quelques éclairages supplémentaires (le destin du père par exemple), La Vengeance du dragon s'apparente, dans son déroulement, à une succession de rencontres et de mésaventures où Wistala acquiert peu à peu le savoir, la sagesse et l'expérience nécessaires à son accomplissement personnel mais aussi et surtout à l'accomplissement de sa quête, c'est-à-dire sa revanche sur les nains.
Toutefois la route de la vengeance est très (trop ?) longue et Wistala rencontre toute une galerie de personnages appartenant tous, à des degrés différents certes, à des stéréotypes du genre : celui d'un chat, d'un elfe, d'une mule et ainsi de suite jusqu'à ladite vengeance. Ce second tome de L'Âge du feu est non seulement dépourvu d'originalité par rapport à d'autres œuvres du genre mais il dégage aussi un sentiment de déjà-vu par rapport au premier tome. Bien que les histoires ne partagent qu'une toute petite partie de leur fond, on ne peut s'empêcher de penser qu'il s'agit grosso modo de la même intrigue : celle d'un dragon qui grandit et se venge.
J'aimerais vous dire que La Vengeance du dragon pourrait plaire à un public de jeunes lecteurs et/ou à des fans de dragons, mais la vérité, c'est que ces deux catégories de lecteurs ont tellement mieux à lire que ce livre médiocre et fadasse.
— Zedd