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Les Survivants du Ciel

Pas de couverture

Résumé

Après une catastrophe globale, l'humanité s'est réfugiée dans les cieux, parmi des cités végétales maintenues en lévitation grâce à la trajection, une magie que les architectes sont les seuls à maîtriser. Iravan fait partie de cette puissante caste. Soupçonné d'avoir succombé à l'extase, un état second redouté de tous car susceptible de provoquer la disparition totale d'une cité, il risque de tout perdre.
Même l'amour de sa femme, Ahilya, l'unique archéologue de la cité de Nakshar. Alors que leur mariage semble condamné et au moment où Nakshar s'enfonce peu à peu dans des zones de turbulences dangereuses, Ahilya fait une découverte archéologique extraordinaire qui remet soudain tout en question.

Chronique

Les Survivants du ciel se classe à mi-chemin entre la SF et la fantasy. 
On y évolue dans des cités végétales qui volent, bâties grâce au pouvoir de trajection de ceux qu’on appelle les architectes. Cette solution a permis aux humains d’échapper aux "rages de terre", manifestations d’une violence inouïe qui ravagent la jungle et la rendent inhabitable. Si, sur le principe, ces havres flottants ont l’air séduisants, on est toutefois loin de l’utopie. Ces villes volantes sont strictement organisées socialement, en une pyramide complètement déséquilibrée. Les non-architectes, bien sûr majoritaires, font figure de rôles très secondaires : seuls les individus capables de trajecter détiennent le pouvoir. Il s’agit par ailleurs d’un pouvoir inné, et plus un architecte est doué, plus il est important.
Nous suivrons deux personnages, Ahilya et Iravan, respectivement archéologue et architecte, mariés depuis onze ans et dont la relation n’est pas exactement au beau fixe. Mine de rien, ça va occuper une part importante du récit, leurs indécisions, leurs questionnements, leurs doutes, etc. Leurs egos, aussi. Le souci, c’est que ça tourne en rond, et ça peut devenir agaçant à la longue tant ça se répète tout au long du roman, quand bien même cela servirait l’histoire.
Malgré ce défaut (qui pèsera plus ou moins lourd selon les lecteurs), les Survivants du ciel sont loin d’être une lecture de piètre qualité. Rao nous propose un univers original, plutôt touffu et qui demandera par moments une bonne dose d’attention, notamment pour ce qui concerne la trajection et les différents plans de conscience. Il y a également une dimension mystique non négligeable, nourrie de la culture indienne, qui change de ce qu’on peut trouver dans la fantasy occidentale. 
À voir, donc, selon ce que nous réserveront les prochains volumes. 
Pour ma part, le bilan de ce premier tome est mitigé, mais cela reste un titre qui mérite une chance de rejoindre votre pile à lire, si le pitch vous intrigue. 

Erkekjetter

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