Deuxième volet de la trilogie consacrée à la dryadologue Emily Wilde, l’Atlas des Autreterres nous emmène cette fois en direction des Alpes autrichiennes, à la recherche d’une porte qui conduirait au royaume de Wendell Bambleby.
Si la mise en place est plus animée que dans le premier volume, puisque l’expédition est déclenchée par des interventions plutôt musclées de sbires féeriques qui tentent d’assassiner Wendell, le schéma par la suite recoupe assez celui du premier tome. Une fois sur place, Emily et ses compagnons vont chercher à se renseigner auprès des locaux, avant d’aller eux-mêmes sur le terrain, en suivant d’abord leurs recommandations, puis en s’en écartant. Après quelques péripéties, Emily va ensuite se rendre dans un royaume féerique, où tout va devenir un poil plus compliqué. Les rapports qu’Emily et ses collègues vont nouer avec les habitants du village auront également leur importance.
De ce côté, donc, rien de bien nouveau. Toutefois, le roman se révèle globalement plus agréable que son prédécesseur, peut-être en partie parce que l’on n’est plus dans une optique de présentation de l’univers. Il offre également une narration dans son ensemble plus équilibrée.
Deux nouveaux personnages accompagnent cette fois notre improbable duo, qui de son côté a évolué depuis le premier tome. Par ailleurs, la romance suit son chemin sans verser dans le problématique, ce qui est plutôt appréciable, et si elle prend tout de même de la place, elle n’en devient pas pour autant envahissante par rapport à l’intrigue. S’il y a bien sûr de petits moments « guimauve », l’autrice n’en fait pas des tonnes, un autre point positif à mes yeux.
En somme, malgré un premier volume qui m’avait laissé une impression mitigée, le second redresse la barre, tout en restant dans la lignée du précédent. Cet Atlas se lit sans déplaisir et donne plutôt envie de découvrir la suite.
— Erkekjetter