Nous retrouvons notre héroïne en pleine Mechani-Con, une sorte de convention dédiée aux machines et aux innovations technologiques, où elle poursuit son enquête. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il va y avoir de l’action ! Parce que, bon, la finesse, c’est sympa, mais coller des mandales aux méchants, c’est pas mal non plus, surtout avec la force déployée par des membres mécaniques. Un certain nombre de réponses se profilent aussi à l’horizon, avec leur lot de révélations inattendues, comme le laisse si subtilement entendre le titre du volume. On y trouve toutefois la conclusion de cette première histoire – et des éléments qui annoncent une probable suite à ces évènements.
Graphiquement, on reste dans la lignée du tome précédent : c’est propre et agréable à l’œil. Ce n’est pas là que le bât blesse, mais bien lorsque l’on arrive à la conclusion de cette première intrigue. Car en refermant ce deuxième tome, on ne peut que déplorer le choix calamiteux de l’édition française qui ne joue vraiment pas en faveur de notre lady : si le premier volume déroule les quatre premiers chapitres de l’histoire (un prologue et trois chapitres, si l’on veut être exact), le deuxième n’en offre que deux et se contente d’un remplissage très dispensable (interviews de Joe Benitez, couvertures alternatives, preview du tome 3, preview de Wraithborn) sur plus d’un tiers du volume – et ceci n’est pas une exagération, l’histoire proprement dite occupe un peu moins des deux tiers de l’ouvrage. La note sera donc à la hauteur du contenu : pauvre et décevante.
— Erkekjetter