Dans la section concernant Howard Phillips Lovecraft, il est donc question d’une biographie comparative à celle de Tolkien, de sa place et son rôle dans la littérature d’une Amérique hantée par ses fantômes, l’expression de ses cauchemars glacés, les horreurs indicibles de ses rêves, mais aussi la variétés de ses écrits, lui « peintre des rêves » qui usait et abusait de xénostylistique. Les articles abordent aussi comment Lovecraft est parvenu en Espagne, ainsi que ses retranscriptions en bandes dessinées et au cinéma.
Concernant Tolkien, des articles inédits –voire anticipant une parution inédite en français- ou développant des recherches diffusées en colloque ou recueils d’essais, il est question de sa condition vis-à-vis de l’Europe, de son rapport aux mythes et à l’épreuve de la réalité, la composition de sa fiction, une présentation en vis-à-vis de Dumézil son homologue français, une lecture mêlant « du conte de fées » et « Feuille, de Niggle », la place de Tolkien dans la légitimation de la fantasy, la particularité de traduire –notamment en français- l’œuvre d’un traducteur en éclairant abondamment le travail de retraduction au moyen d’exemples marquants. Enfin, l’examen détaillé des aventures cinématographiques de Tolkien –notamment les liens entre Tolkien, Saul Zentz, Mark Ordeski, Miramax et Peter Jackson- de 1957 à nos jours et une lecture a posteriori des adaptations.
— Foradan