Découvert grâce à sa trilogie de l’Empire Brisé et au personnage sulfureux de Jorg Ancrath, Mark Lawrence revenait en cette fin d’année 2014 avec le début d’une nouvelle série intitulée La Reine Rouge.
Cette dernière se situe à nouveau dans le monde de l’Empire Brisé, l'un des principaux points forts de la première trilogie de l'auteur américain.
On sent que désormais Lawrence n’en est plus à son premier coup d’essai et qu’il maîtrise le cadre mis en place précédemment. Le monde s'avère en effet toujours aussi bien construit et nous ravit toujours autant, notamment car le lecteur en apprend encore davantage sur ses secrets et son passé. Le ton est juste et l’histoire se déroule comme du papier à musique. On se retrouve absorbé dès les premières pages par l’intrigue que nous offre ici Lawrence. Ses personnages sont construits de manière efficace et leurs relations sont mises en place de façon fluide. Que ce soit Jalan, Snorri ou les nombreux protagonistes secondaires que l’histoire nous présente, dans ce premier tome vous aurez plaisir à les accompagner au fil des pages. Un bon point quand on sait que le premier roman de l’auteur en avait laissé plus d’un sceptique, tout en se taillant un certain succès par ailleurs. Le fait que Bragelonne n’ait pas cette fois "survendu" le projet doit aussi y être pour beaucoup.
Parlons également de la couverture signée une nouvelle fois par Victor Manuel Leza Moreno, déjà à l’œuvre sur l’Empire Brisé. Elle est simple mais bougrement efficace et attire immédiatement l’œil. Elle aussi dans les tons bleu/gris, elle permet une homogénéité de l’univers par rapport à la première trilogie. Un très bon point.
Ainsi, ce premier tome annonce une nouvelle saga haute en couleur. Si vous avez aimé la première trilogie de Lawrence, foncez tête baissée dans cette nouvelle aventure de l’Empire Brisé. Si vous étiez sceptique après la première trilogie, les surprises de ce premier tome pourraient bien vous faire changer d’avis sur l’auteur.
— Asavar