Le meilleur ouvrage de la série des Elfes était clairement celui scénarisé par Olivier Peru. Quand Soleil a annoncé une deuxième « saison » en reprenant les mêmes personnages que dans dans la première, nous étions nombreux à être curieux de voir où les auteurs amèneraient leurs héros. Qu’on se le dise, la suite vaut le premier.
Continuant de mettre la timeline en place, nous apprenons dès le début que cette aventure se passe 500 ans avant le tome un de la série. Cela ne pourrait être qu’une information placée là pour donner artificiellement de la profondeur au monde créé, mais il n’en est rien, car on évoque des éléments et des lieux vus dans d’autres tomes. Mais je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher la surprise.
Nous retrouvons donc notre Elfe Blanc et son dragon qui vivent en exil, loin des leurs et des Hommes. Mais, ce faisant, il attire l’attention d’un groupe de chasseurs prêts à tout pour avoir la peau du dragon blanc. Et ce groupe n’est pas n’importe lequel, puisqu’il réunit aussi bien des Hommes que des Orcs, ainsi qu' un Nain. Il y a également un groupe de jeunes gobelins qui veut retrouver la trace de l’Elfe Blanc et qui sert de comic relief dans un premier temps, avant d’avoir un rôle plus important.
S’ensuit une course poursuite qui se finit dans une apothéose de violence. Car Olivier Peru ne ménage pas son héros. C’est une légende, oui. Un guerrier puissant, oui. Mais il n’en reste pas moins mortel et aucun des deux camps n’en sortira indemne. Et cela sans compter la fin, qui se trouve être bien moins manichéenne et téléphonée que ce pouvait laisser présager le scénario de base, ce qui prouve que Peru sait y faire, son histoire restant la meilleure de la série.
— Asavar