C’est la fin. Le Dragon indestructible ravage les terres. L’Empire tombe, les barbares sont aux portes de Messara. La fin de la civilisation, de la loyauté et de la loi. Et, pour les Chevaliers, c’est aussi la fin : la fin de la foi aveugle en l’Ordre des Chevaliers Dragon, la fin de l’obéissance, les prémices de la révolte.
Quand tout est perdu, ne faut-il pas tout réinventer ?
Arsalam vient donc conclure l'histoire entamée dans le tome précédent, Amarelle. Comme on pouvait s'y attendre, les décisions prises par l'Ordre des Chevaliers Dragons ont des répercussions dramatiques, et parfois inattendues.
La situation de l'Empire devient désespérées, et Amarelle et sa troupe vont se trouver face à un dilemme : de l'ordre ou de la morale, qui doit l'emporter ?
Dans cette histoire, il n'y a pas vraiment de "méchants" : chacun accomplit, en son âme et conscience, les choix qu'il pense être les meilleurs.
Et comme pour concentrer l'attention du lecteur sur les relations entre les protagonistes, Ange et Vax usent de l'ellipse pour ce qui a trait au dragon. Au traditionnel focus sur ce qui est habituellement le point d'orgue du récit, les auteurs utilisent plutôt une narration alternant négociations politiques et combats sanglants.
Dans une guerre, les combats finissent toujours par prendre fin, mais à quel prix ? A cela, Ange répond par une fin abrupte et sèche particulièrement réussie.
Cette Guerre des Sardes s'impose assurément comme un des tous meilleurs tomes de la série.