En 2004, certains pouvaient apprécier le Disco Inferno d'un 50 Cent, un titre utilisé depuis quelques années déjà sous diverses appellations. En 2012, moins d'un an après la parution en langue anglaise, Stan Nicholls nous gratifie de son Inferno, tout court. Et c'est peu dire que l'on eût préféré qu'il soit disco...
Que dire ? Cela fait bien longtemps que l'on a perdu tout espoir concernant cette série, passé un tout premier tome nous promettant du jamais vu. Et cette seconde trilogie n'a pas franchement apporté de quoi nous pousser à changer d'avis. On se demande même si toute l'histoire n'aurait pas pu tenir en un seul volume, quand on songe aux errements de ce troisième tome.
Rebondissements forcés qui traînent en longueur, personnages fantomatiques, suspense inexistant... A moins de nourrir une réelle affection pour les Renards ou d'être un amateur de fantasy d'action plus décérébrée que débridée, on peut tout de même se poser la question de savoir à qui s'adresse un tel roman.
Le "style" de l'auteur est bourré de répétitions, la logique de l'intrigue nous échappe - mais je suis peut-être trop bête pour comprendre les plans de la terrible Jennesta... -, bref, peut-on parler de travail éditorial ? C'est comme si l'auteur avait adressé son brouillon directement chez l'imprimeur, par peur de ne pouvoir tenir ses délais !
Évidemment, on se doute bien que l'éditeur, qu'il s'agisse de celui d'origine ou de Bragelonne chez nous, ne va pas interrompre une trilogie parce que le roman suivant la composant est mauvais...
Mais c'est parfois bien dommage.
— Gillossen