Voila donc le retour des aventures du héros niaiseux le plus connu de la fantasy.
Après avoir parcouru Troy, le voilà engagé dans une épopée aux dimensions galactiques, où il fait y montre du même talent que la saga précédente, être dépassé par les évènements. Evènements dont le scénario pourrait être résumé en deux ou trois lignes.
Après une exposition de leur nouvel environnement, on retrouve nos héros confrontés à la série d’épreuves que le prince Dheluu a concocté pour tester les pouvoirs de Lanfeust.
Le dessin de Tarquin est toujours aussi agréable, peut-être un peu plus fin. On peut nettement voir son évolution depuis « l’ivoire du magohamoth »
Mais le principal attrait de cette bd est évidemment de parcourir les cases de chaque page à la recherche de tous les petits détails. Allusion, références, et emprunts pullulent, comme dans tous les Lanfeust, bravo à celui qui les trouvera toutes.
Car soyons franc, le scénario même s’il est amusant (voir Hébus mieux comprendre ce qui l’entoure que ce grand couillon de Lanfeust vaut son pesant de cacahuètes) n’est pas franchement bien exaltant malgré la disparition d’un des personnages. J’ai passé plus de temps à examiner les cases à la loupe qu’à profiter du scénario.
Malgré tout, pour les inconditionnels de Lanfeust, ce tome est un indispensable qui annonce de meilleures choses pour la suite, l’intrique est lancée et une énigme arrive sur la fin de l’album.
Pour les autres, il sera tout au plus distrayant.
— Zebulon