Alors qu'après ce tome, la parution chronologique du comics pourra enfin reprendre, nous découvrons quatre histoires courtes où Morphée est loin de jouer un rôle majeur...
Et des quatre, on retiendra peut-être plus facilement les deux premières, la rencontre entre Shakespeare et Gaiman dans un tel cadre promettant tellement qu'on en sort presque légèrement déçu.
A côté de cela, Calliope nous dépeint avec âpreté le sinistre sort d'écrivains privés d'inspiration, dans une veine "Gaimanienne" au possible, entre réalité blafarde et mythologie au parfum d'éternité.
Mais si vous saviez à quoi rêve votre chat, lorsqu'il s'agite dans son panier... La réponse fait réfléchir, et Gaiman témoigne une fois de plus de son affection pour les félins.
Et si ces quatre brefs récits, qui ont également le mérite d'être tous différents, ne nous emportent pas chacun avec la même intensité, ils demeurent tous assurément soignés.
Il est également à noter que du fait de sa moindre épaisser (seulement un peu plus de 100 pages) ce volume est vendu nettement moins cher que les autres.
— Gillossen