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L'Homme le plus mieux de tous les temps

Pas de couverture

Résumé

Pour certains, l'enfer, c'est les autres. Mais pour Tuppe et Cornélius, le paradis, c'est ici ! En effet, ils profitent de leur fortune épiquement gagnée au point qu'ils finissent par s'ennuyer... Ça tombe bien ! L'aventure vient encore frapper à leur porte. Pourquoi ?
Imaginez que vous pourriez changer l'Histoire. Que vous pourriez vous réincarner dans votre propre corps, au moment de votre naissance, avec tous vos souvenirs. Vous pourriez éviter toutes les bourdes que vous avez faites. Vous dépasseriez les meilleurs et feriez des investissements financiers très astucieux. Vous seriez riche et puissant. Ou le diable en personne. En fait, vous seriez l'Homme le Plus Mieux de Tous les Temps, voilà ce que vous seriez.
Le rapport avec Tuppe et Cornélius ? Chais pas, faut lire le livre... Nous, ça fait longtemps qu'on a renoncé !

Caractéristiques

Auteur(s): Robert Rankin
Série: Le Livre des vérités ultimes
Tome: 3
Type: Roman
ISBN: 9782914370806
Titre original: The Most Amazing Man Who Ever Lived

Chronique

Dans ce troisième et dernier tome mettant en scène Cornélius Murphy et son acolute Tuppe, l'auteur revient à l'absurde rencontré dans le premier roman. Ce faisant, il laisse de côté une bonne part de la "rigueur" acquise dans les Aventuriers du parking perdu..
Et c'est bien là le principal reproche que l'on pourra adresser à ce roman : il peine longtemps à trouver ses marques, avant de se conclure de façon presqu'abrupte. On a largement entamé le tiers de sa lecture lorsqu'enfin,, l'intrigue se met vraiment en place. Et Robert Rankin a beau le reconnaître lui-même non sans dérision, cela reste un procédé un peu facile pour se dédouaner...
Le rythme est donc très variable, l'auteur semblant parfois hésiter sur la façon de procéder : certaines joutes verbales qui auraient pu être drôles sur une page finissent par lasser au bout de quatre. Dommage car dans le genre "délire", l'intrigue reste plaisante, notamment le chapitre servant d'introduction et ses clins d'oeil appuyés à Lovecraft, et se renouvelle quelque peu.
Mais la suite n'est pas à la hauteur de ce début, en dehors de rares passages retrouvant la fougue et l'aplomb des meilleurs. Cornélius lui-même semble en-dedans. Le grand garçon n'est pas au top de sa forme...

Gillossen

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