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Pas de couverture

Résumé

Fantasy est une revue apériodique consacrée à… la fantasy ! Le merveilleux dans son acception la plus large, celle du plaisir et de la liberté de l’imaginaire. On y lira des nouvelles dues aux auteurs vedettes publiés par Bragelonne, mais aussi des coups de cœur et des découvertes, des écrivains défricheurs qui apportent du nouveau.
Outre la fiction, Fantasy propose des articles d’information et de réflexion sur les auteurs, les illustrateurs et l’histoire du genre.
Dans ce numéro, encore du beau monde ! Des nouvelles de Raymond E. Feist et Janny Wurts, Graham Joyce, Sarah Ash, Sara Douglass, Jérôme Camut, Gudule, Dave Duncan, Michael Marshall Smith, etc. Ainsi que des interviews de James Barclay et Loïs McMaster Bujold...

Chronique

Il n'aura fallu attendre guère plus de 6 mois finalement pour découvrir la cuvée 2006 de la revue Fantasy de Bragelonne... Si sur le plan éditorial, nous avons essentiellement la confirmation de nouveaux auteurs québécois ou australiens à venir, on appréciera surtout les articles pour ce qu'ils apportent, comme celui sur la distribution, doté d'un véritable intérêt. Idem avec les deux entretiens proposés, notamment celle de Lois McMaster Bujold. L'auteur délivre des propos qui font d'ailleurs un peu plus miroiter la différence de talent existant avec un Barclay, l'autre interviewé. Le choix d'auteurs anglo-saxons nous évite en tout cas les "règlements de compte" passés, même si au détour de l'introduction par Stéphane Marsan, il est à nouveau fait mention de ceux qui semblent être trop critiques envers Bragelonne à leur goût, même si c'est pour mieux dire que la vie est trop courte pour ce genre de conflits...
Oublions-les justement, de même que le ton toujours très "corporate", pour en venir aux nouvelles : comme dans l'édition 2005 - mais presque fatalement ! - le niveau n'est pas égal. Pour le haut du panier (La nouvelle de Feist & Wurts, celle de Sara Douglass - "De pouces et de prépuces", rien que le titre ne peut qu'intriguer...), pour de bonnes surprises dans tous les sens du terme (celle de Dave Duncan, plus que surprenante d'ailleurs, celle de Magali Segura, dont on apprécie le retour...), on compte tout de même un certain nombre de déceptions ou de nouvelles aussitôt oubliées après lecture : citons la prose de Gudule ou Erik Wietzel... Mélanie Fazi de son côté, manie toujours aussi bien les mots, mais son sujet n'a peut-être pas la force de certains, et Terry Brooks, comme souvent, nous endort (plus de 40 pages pour un texte qui donne l'impression d'être une chute de roman plutôt qu'une nouvelle)...
Mais cela dit, le bilan demeure positif, et on augmentera même la note d'un demi-point par rapport au premier volume.

Gillossen