Doté d'une couverture à l'esthétique toujours aussi discutable, et c'est le moins que l'on puisse dire (mais Albin Michel n'ose peut-être pas sauter le pas...), ce second tome composant une tétralogie confirme tout le bien que l'on pensait du premier, dans une veine "blockbuster slave".
Un roman parfait pour la plage, qui explore un peu plus la mythologie exposée dans le premier tome, et qui n'hésite pas à faire exploser, littéralement, ses trames et tourments. Optant toujours pour le mélange des genres, Sergueï Loukianenko semble s'amuser, on l'espère autant que ses lecteurs. Non pas qu'il soit question d'une lecture décérébrée, à parcourir seulement pour le fun.
Décomplexé serait sans doute un terme plus juste pour qualifier ce roman, qui pour autant comporte sa part d'ombre. Le ton ne se veut pas à la parodie ou même à l'humour, bien que celui-ci, souvent à froid, ne soit pas absent des page qui filent encore et toujours sous nos yeux.
Car c'est bien le rythme qui s'impose, encore plus dans cette suite. Le style, de son côté, n'a pas vraiment évolué, et ce n'est pas ce qui retiendra votre attention. Il apparaît évident que l'auteur n'a pas cherché à explorer cette voie-là pour mettre en scène son formidable imaginaire.
Poursuivez donc l'aventure...
— Gillossen