De l'autre côté de la nuit
Découvrez le roman adapté de la bande dessinée Les Enfants d'Evernight.Pour échapper à la pension, Camille fait un vœu à la veille de son treizième an...
Découvrez le roman adapté de la bande dessinée Les Enfants d'Evernight.Pour échapper à la pension, Camille fait un vœu à la veille de son treizième an...
Camille a été enfermée à l'orphelinat du Cheval-Pendu depuis qu'elle a été capturée par les autorités d'Evernight, Elle est désormais au service d'aut...
Sans vouloir tomber dans les considérations du genre l’habit ne fait pas le moine mais il n’y a pas de fumée sans feu, on était tout de même un peu circonspect en tombant sur ce cycle Jeunesse. « Evernight », le monde des rêves… pas franchement le terme le plus original ou le plus intrigant qui soit.
Et sans dire pour autant que l’on partait avec un a priori négatif, il faut bien avouer qu’après deux tomes, on est tout de même assez déçu de cette découverte. Il y a différents types de récits Jeunesse, ceux qui peuvent s’adresser également aux lecteurs plus âgés grâce à plusieurs niveaux de lecture et les autres.
Avec Les Enfants d’Evernight, on se trouve manifestement dans la seconde catégorie. Les aventures de la jeune Camille manquent tout de même de consistance pour vraiment retenir bien longtemps l’attention du lecteur, sans parler bien entendu de le marquer. La narration est plutôt agréable à suivre et les rebondissements bien menés mais pas besoin d’être un grand lecteur pour les trouver redondants ou sans grande saveur. On sent que l’auteur aime son univers et les personnages qui le peuplent (après tout, il s'agit d'une adaptation de sa propre bande dessinée, on imagine du coup qu'Andoryss y est vraiment attachée), mais on l’a connue plus inspiré, avec Le Soufflevent par exemple. On reste beaucoup trop à distance.
Certes, Le Soufflevent vise des lecteurs un peu plus âgés et peut-être que l’auteur parvient davantage à faire passer ses idées, notamment de mise en scène, par ce biais. En l’état, si le premier volume d’Evernight peut toujours se cacher derrière les oripeaux du traditionnel tome d’exposition, l’intérêt global décroît dès les premières pages du second, quand le tout reste quoi qu’il en soit bien léger. Reconnaissons tout de même qu'un changement de support - dans le cas présent, de la BD au roman - n'est jamais aisé à négocier, ce que cette parution Castelmore tend à confirmer, une fois encore. Alors que la BD justement se révélait sympathique... et logiquement portée par ses dessins, évitant à l'intrigue de trop s’appesantir sur des éléments superflus.
A réserver probablement aux jeunes lecteurs (les deux romans peuvent se lire dès 9 ans selon l'éditeur et on ne le contredira pas là-dessus), en particulier si ceux-ci se révèlent impossibles à rassasier malgré tout vos efforts.