La Légende du Chevalier Héroïque, Tome 1
Plusieurs années se sont écoulées depuis que Parn et ses compagnons ont vaincu l’armée maléfique de Marmo et sauvé Lodoss du chaos. Mais le mal est pr...
Plusieurs années se sont écoulées depuis que Parn et ses compagnons ont vaincu l’armée maléfique de Marmo et sauvé Lodoss du chaos. Mais le mal est pr...
Entouré de ses compagnons, Spark suit à la trace les elfes noirs qui ont dérobé le cristal d'âme sans savoir que l'avenir de Lodoss repose sur sa mi...
Dans le temple où il a pénétré clandestinement, Jiba, le jeune elfe noir chargé de dérober le bâton de vie, est en train de faire un véritable carna...
Malgré un rude combat dans le temple de Falis, Spark et ses compagnons n'ont pas pu empêcher Jiba de s'emparer du bâton de vie. Pire encore: l'elfe ...
Le moment tant redouté est arrivé ! Le sortilège de Convocation du prêtre noir a fini par faire effet... Vagnard est désormais en possession des deu...
La guerre contre l'armée de Marmo se durcit. Désormais, les deux camps sont prêts à tout pour remporter la victoire : le roi Eto n'hésite pas à acti...
Difficile de passer après un Yamada Akihiro par exemple, voilà ce qui nous vient immédiatement à l’esprit, en feuilletant les planches conçues par Natsumoto Masato pour cette suite des célèbres OAV des Chroniques de la Guerre de Lodoss !
Et pourtant, il ne s’agit pas de « contrefaçon » : il suffit de s’y pencher d’un peu plus près et de lire ces deux premiers volumes – sur six au total – pour réaliser que nous avons là clairement affaire à du Lodoss pur jus. Il faut dire que Ryo Mizuno, le scénariste originel des romans et des OAV, est toujours fidèle au poste. Et cela se sent ! Menace dantesque, bons sentiments, combats spectaculaires, sorts magiques, relents de réflexes de rôleux, entre la constitution d’un groupe amenée de façon tout ce qu’il y a de plus basique et les différents personnages aux caractères bien trempés dans tous les sens du terme… Si vous avez aimé à l’époque, pourquoi ne pas vous laisser tenter encore aujourd’hui ? Une chose est sûre, on retrouve vite ses marques dans cet univers balisé et vous ne risquerez pas d’être surpris au détour d’une page ! Ce qui peut être considéré comme un défaut ou une qualité, selon votre degré d’indulgence.
Toujours est-il qu’on en revient alors aux dessins. Et si l’on est tout à fait prêt à croire que Yamada a fait de son mieux, comme il le dit lui-même, si son dessin pourrait même faire illusion en tant qu’illustration banale, convenue, de l’univers de Lodoss, les réapparitions d’une Deedlit ou d’un Ashram font mal (aux yeux). Comparaison n’est pas raison et il ne faudrait certes pas condamner ce manga à l’aune des illustrations passées du monde qui ont donné vie à Lodoss. Après tout, les dessins sont toujours plus réussis que les repoussantes illustrations de couvertures des romans publiés chez Calmann-Lévy. Mais que le lecteur ne s’attende pas à autre chose qu’à un dessin de deuxième division, sans pour autant démériter.
Avec ces deux premiers volumes publiés en même temps, grande tendance de cette année 2008, et le prestige encore marqué de la saga Lodoss, le petit éditeur Ki-oon espère sans doute une bonne surprise. Les ingrédients sont là. Reste maintenant à savoir si la mayonnaise va prendre, et là, c’est une autre histoire…