321
Piou-oi-oi a écrit :Je vous rappelle également que les victimes mentent comme tous le monde, personne n'a oublié ce prof qui n'est jamais rentré chez lui à cause d'accusations qui se sont avérés mensongères par la suite...

Tu arrives à combiner à la fois des références nauséabondes aux camps de concentration et à un attentat, ça c'est de l'argumentation...

Piou-oi-oi a écrit :Laissez donc la justice faire son travail et si personne n'engage de plainte, c'est que le rôle de victime est relativement confortable tant qu'il ne faut pas l'assumer.

Mais quelle indécence. Essaye ce rôle si confortable et on en reparle.

Bref, je ne vais pas perdre plus de temps à commenter ce genre de propos. Je trouve la nouvelle du départ de Marsan positive. Il n'y aura pas eu grand chose de dit sur les accusations, mais au moins, pour une fois, il se passe quelque chose de concret. Et je pense aussi aux salariés de Bragelonne pour qui la situation ne doit pas être facile à vivre.

Qu'il soit remplacé par un duo expert-comptable et éditrice ne me surprend pas vraiment, c'est une tendance qui se généralise dans l'édition.

322
Que ça vienne de Bragelonne ou d'Hachette, ça n'en reste pas moins des pressions internes.

Et ça n'en reste pas moins l'application du droit. Un petit rappel utile, peut-être :
Le droit public réunit les règles qui s'appliquent à l'État et aux autres personnes morales de droit public. Le droit privé dans ses différentes composantes (droit civil, droit commercial ou des affaires, droit social et droit pénal ) s'applique aux personnes privées et à leurs relations.

Peut-être y a-t-il confusion entre "privé" et "interne" interprété comme ce qui est subjectif, partial, donc sans valeur. Nous ne parlons donc sans doute pas de la même chose, mais malheureusement, les mots ont un sens, que l'on maîtrise ou pas. Peut-être conviendrait-il alors de s'abstenir de parler de ce qu'on ignore ?

323
Ce message s’adresse à l’ensemble des gens trouvant désolant de se réjouir de la démission de Stéphane Marsan.
Que les choses soient claires :
Lire le titre d’un article ne suffit pas. Il faut lire l’article jusqu’au bout, et si la question vous intéresse, le minimum est de creuser un peu.

La dénonciation faite par 20 autrices qui n’ont rien à gagner si ce n’est un déluge de merde a permis de briser un silence pesant. (Il n’y a pas besoin de fouiller beaucoup pour trouver quantité d’articles sur pourquoi c’est difficile de se mettre à parler et à se faire entendre, de témoignages pour illustrer le problème).

On peut difficilement remettre en question ce genre de dénonciation avec un « même les victimes mentent ». C’est déjà arrivé oui, mais de quoi, de qui parle-t-on ? Et puis dans quelle proportion. Combien de fausses victimes pour combien de faux innocents ?

On parle de Stéphane Marsan et ça n’a pas surpris beaucoup de personne dans le milieu. Vous pouvez vous référer à la prises de position d’Adrien Tomas ou de Stéphanie Nicot.

Quant à la justice et à la laisser faire son travail ou encore le problème de plainte non déposée, je pense qu’il faut vraiment se désintéresser de la condition de la femme pour ne pas être au courant des difficultés rencontrées par les victimes pour se faire entendre et reconnaitre, du coup je vous invite à faire quelques petites recherches. Promis c’est facile.

On peut prendre le temps de parler des « armes de l’ennemi ». Il y a d’un côté des gens qui harcèlent Bragelonne sur les réseaux sociaux pour demande légitimement une enquête interne et une prise de position, il y a des gens comme moi qui se propose de boycotter symboliquement (je suis libraire) le catalogue de la maison en attendant un mouvement, une réponse de leur part et de l’autre côté on a un prédateur sexuel qui va user de sa position pour soutirer des faveurs sexuelles.

Je comprends que l’on puisse être dubitatif, mais faites ces petites recherches, c’est tout un monde d’inégalités et d’injustices qui s’offre à vous. Bonne lecture.

Edit Luigi / Modération : Propos insultants supprimés. La même chose peut être exprimée sans utiliser un ton injurieux.

324
Tu souhaitais te désinscrire dans ton précédent message et tu reviens pourtant poster avec le même ton/les mêmes "arguments" ?
Voilà, ton souhait est exaucé. :)

PS : message adressé à "Piou-oi-oi".

325
Que ça vienne de Bragelonne ou d'Hachette, ça n'en reste pas moins des pressions internes.
Je ne crois pas avoir lu qu'il avait été démis de ses fonctions mais qu'il les quittait.
Tu ne comprends que comme ça t'arrange ?!

Dans la vraie vie, je suis responsable QHST.
Donc je peux t'affirmer qu'une enquête sur les risques psychosociaux peut tout à fait être diligentée (notamment sur demande du CSE) dès lors que des problèmes internes se font jour. Et cette enquête doit déboucher sur un plan d'action à concrétiser. Si elle fait apparaître des responsabilités de certains personnels, ceux-ci peuvent être mis à pied ou renvoyés au besoin.
Bref, ce que tu appelles des "pressions internes" : c'est juste la stricte application du Code du Travail, en fait. Que Marsan ait préféré partir comme un prince pour éviter l'humiliation d'un licenciement, ça va sans doute lui permettre d'alimenter son complexe du martyr mais ça ne trompe personne.

327
Piou-oi-oi a écrit :Laissez donc la justice faire son travail et si personne n'engage de plainte, c'est que le rôle de victime est relativement confortable tant qu'il ne faut pas l'assumer. Encore une fois, ce n'est que mon point de vue.

Je vous rappelle également que les victimes mentent comme tous le monde, personne n'a oublié ce prof qui n'est jamais rentré chez lui à cause d'accusations qui se sont avérés mensongères par la suite...
Mais faire le lien entre les deux affaires serait de très mauvaise foi, c'est simplement pour rappeler ce principe tout bête : présomption d'innocence.

Elle va me faire ma journée, cette remarque.

Le rôle de victime n'est jamais confortable, surtout quand on n'arrive pas à l'assumer, parce qu'on s'enferme dans le silence, par peur de paraître hystérique, ou frigide ou que sais-je encore.

Par expérience personnelle, j'ai mis des mois avant de verbaliser le fait que je ne souhaitais plus travailler en face à face avec un repré qui a pourtant un très chouette catalogue de maisons d'éditions de l'imaginaire (Parce que peut-être que c'était de ma faute après tout, puisque je ne suis jamais la dernière à lâcher des blagues lestes, à rire de tout ? Peut-être que j'aurais dû réagir avant, dire "écoute Machin, t'es bien gentil mais tes remarques tu peux te les carrer où je pense, on est en rdv pro, là." Ce n'est pas si grave, ça ne sert à rien de faire tout un foin pour ça, non ?Et oui j'ai bien conscience qu'au final je me mettais la tête dans le sable).

Ce n'est rien, juste des mots, mais ça me tord l'estomac. Je n'ai réussi à évoquer le problème que très récemment, et seulement parce que "le soucis est connu", et parce que j'ai imaginé d'autres collègues plus jeunes travaillant avec lui ; non, je ne leur souhaite pas ça, parce que même moi qui suis solide, je ressors toute salie de ces rdv. Alors que ce ne sont que des mots. Juste des mots.

Donc oui, je suis heureuse que Marsan dégage de la présidence de Bragelonne, et Gobliins a réussi à dire exactement ce que j'en pensais.
Memento mori

328
Et puis en vrai la pression des réseaux sociaux, mais de quoi on parle ? On croirait que 10000 SJW harcèlent les comptes de Marsan et Bragelonne. La dernière fois que j'ai regardé c'était assez calme et on parlait ici-meme du peu d'écho médiatique de l'affaire.

Edit Luigi / Modération : Point Godwin supprimé. Ce n'est pas plus acceptable la seconde fois, quelle que soit l'opinion "défendue".

329
MODÉRATION : Puisque la discussion dérape, on ferme quelques heures. Vous ne serez pas les bienvenus si vous revenez avec le même genre de discours.

Le sujet a rouvert !

331
C'était "global" hein !

Il y a aussi eu ça encore cette semaine concernant un certain journaliste, dans Le Monde :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/07/09/violences-sexuelles-nous-sommes-les-prescrites-les-classees-les-sans-suite_6087643_3232.html

Avec un passage qui fait réfléchir :

On nous dit ce qu’on dit aux femmes depuis toujours : qu’on exagère, qu’on était peut-être d’accord, qu’on ment, qu’on n’avait qu’à changer de métier, qu’on couchait pour y arriver, qu’on aurait du le dire plus tôt ou se taire plus longtemps, qu’on veut faire parler de nous.

On nous dit que les temps ont changé. Nous sommes la preuve vivante du contraire. Jusqu’à ce que nos récits et nos silences vous aident à comprendre pourquoi et comment les abuseurs prospèrent dans une impunité totale.

332
Gillossen a écrit :C'était "global" hein !

Il y a aussi eu ça encore cette semaine concernant un certain journaliste, dans Le Monde :

https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/07/09/violences-sexuelles-nous-sommes-les-prescrites-les-classees-les-sans-suite_6087643_3232.html

Avec un passage qui fait réfléchir :

On nous dit ce qu’on dit aux femmes depuis toujours : qu’on exagère, qu’on était peut-être d’accord, qu’on ment, qu’on n’avait qu’à changer de métier, qu’on couchait pour y arriver, qu’on aurait du le dire plus tôt ou se taire plus longtemps, qu’on veut faire parler de nous.

On nous dit que les temps ont changé. Nous sommes la preuve vivante du contraire. Jusqu’à ce que nos récits et nos silences vous aident à comprendre pourquoi et comment les abuseurs prospèrent dans une impunité totale.


C’est le genre de tribunes qu’ils pourraient quand même passer en « non abonnés », ils abusent...

333
Piou-oi-oi a écrit :Soit, je m'attendais à des retours rapides.
Alors je vais être aussi concis que possible :

1er point : le harcèlement, l'intimidation, etc c'est mal. J'en conviens bien volontiers et je ne cherche pas à me faire l'avocat de mr Marsan.

2nd point : mr Marsan bénéficie des memes droits que tout un chacun. La présomption d'innocence en tout premier lieu.

3ème point : j'assume parfaitement ma référence à un slogan, et non pas au lieu auquel il est associé, même s'il est aujourd'hui impossible de les dissocier, j'en conviens également. Mais j'y reviendrais...

Alors : aujourd'hui je souhaite me désinscrire d'elbakin.net car il y flotte un sentiment que je trouve nauséabond et auquel je refuse d'être associé.
Si les différentes accusations à l'encontre de mr Marsan s'avèrent fondés, son depart est une bonne chose.
Mais comment peut-on se réjouir, voir carrément jubiler du départ d'une personne suite à des pressions internes/harcèlement sur les divers réseaux sociaux ? Alors qu'au jour d'aujourd'hui aucune plainte n'a été déposé (oui oui c'est dur d'engager des actions en justice, je ne le nierais pas. Mais c'est une part de lâcheté également : "on lache le morceau et on compte sur la vindicte populaire pour faire le boulot de la justice".) J'imagine que c'est plus compliqué que ça et que les personnes ayant témoigné ne souhaitaient pas nécessairement que les choses prennent cette tournure. Il n'empêche que...
Alors certes, j'ai moi-même tendance à plutot croire les potentiels "victimes" que mr Marsan, il n'empêche que je ne travail pas dans la justice, et bon nombres de personnes ici et ailleurs non plus. Mon avis je l'ai, mais j'ai vraiment autre chose à foutre que de chercher comment couler Bragelonne/Marsan en boycottant etc ou en harcelant le chargé de com' sur les RS.

Cette chasse aux sorcières m'insupporte et je le redis : quand on utilise les "armes de l'ennemi", on devient par défaut cet ennemi.
Je n'oblige personne à approuver, c'est mon point de vue.

Laissez donc la justice faire son travail et si personne n'engage de plainte, c'est que le rôle de victime est relativement confortable tant qu'il ne faut pas l'assumer. Encore une fois, ce n'est que mon point de vue.

Je vous rappelle également que les victimes mentent comme tous le monde, personne n'a oublié ce prof qui n'est jamais rentré chez lui à cause d'accusations qui se sont avérés mensongères par la suite...
Mais faire le lien entre les deux affaires serait de très mauvaise foi, c'est simplement pour rappeler ce principe tout bête : présomption d'innocence.
Même si dans ce cas-ci, tous le monde semble être d'accord, on a le droit de s'indigner, c'est naturel même, mais moi, je refuse d'être le bourreau qui coupe la tête avant le verdict....

Pour revenir brièvement sur mes propos "horribles" je le redis : Twitter rend libre.
Les agressions, c'est en direct qu'il faut intervenir, sur son clavier c'est du vent. Du vent qui donne bonne conscience, du vent qui part d'un bon sentiment mais du vent quand même.
Si vous voulez lutter concrètement contre le sexisme, le harcèlement etc c'est dans la vraie vie qu'il faut non pas agir mais empêcher.
Si je ne l'ai peut-être pas vu ici, on voit ici et là des "je savais" "j'ai vu".
Et bah c'est bien, bonne observation. Moi je te vois comme un complice et non pas un témoin qui a peur des représailles. Question de point de vue, encore une fois.

On peut discuter ? Alors pourquoi avoir supprimé l'intégralité de mon message et pas seulement la partie trop "abjecte" ?

Ça n'en reste pas moins un adieu, ce genre de débat est voué à la stérilité.
Attendez juste avant de jouer les juges et les bourreaux...

Ce message est tellement caricatural qu'on a du mal à le prendre au sérieux et en même temps il explique tellement pourquoi les victimes ont autant de problèmes à s'exprimer ou/et à se faire entendre. Ça se résume comme ça : minimiser les évènements et souffrances vécues par les victimes et prendre en pitié les coupables. Et tout ça pourquoi ? pour simplement pouvoir se justifier de ne pas chercher à prendre parti (alors que c'est impossible) ? Ou tout simplement parce qu'on se sent " individuellement, personnellement " visé par un problème général ? Parce qu'on arrive pas à admettre qu'on a une vision trop naïve d'une situation globale ( " Y a Pas Que Des Gentils et des Méchants ") ou encore qu'on ne veuille pas admettre qu'on n'a pas voix au chapitre ?

Dans ton petit univers les inégalités n'existent pas, tout le monde est traité à la même enseigne et tout le monde doit être jugé de la même manière ?

Mais comment peut-on se réjouir, voir carrément jubiler du départ d'une personne suite à des pressions internes/harcèlement sur les divers réseaux sociaux ?

De un ce n'est pas le cas. Et si c'était le cas, c'est NORMAL de se réjouir de la punition d'un *** et de vouloir faire en sorte qu'il ne s'en sorte pas au vu de ce qu'il a fait.

Alors qu'au jour d'aujourd'hui aucune plainte n'a été déposé (oui oui c'est dur d'engager des actions en justice, je ne le nierais pas. Mais c'est une part de lâcheté également : "on lache le morceau et on compte sur la vindicte populaire pour faire le boulot de la justice".) J'imagine que c'est plus compliqué que ça et que les personnes ayant témoigné ne souhaitaient pas nécessairement que les choses prennent cette tournure. Il n'empêche que...

Alors certes, j'ai moi-même tendance à plutot croire les potentiels "victimes" que mr Marsan, il n'empêche que je ne travail pas dans la justice, et bon nombres de personnes ici et ailleurs non plus. Mon avis je l'ai, mais j'ai vraiment autre chose à foutre que de chercher comment couler Bragelonne/Marsan en boycottant etc ou en harcelant le chargé de com' sur les RS.

Cette chasse aux sorcières m'insupporte et je le redis : quand on utilise les "armes de l'ennemi", on devient par défaut cet ennemi.Je n'oblige personne à approuver, c'est mon point de vue.

Laissez donc la justice faire son travail et si personne n'engage de plainte, c'est que le rôle de victime est relativement confortable tant qu'il ne faut pas l'assumer. Encore une fois, ce n'est que mon point de vue.

Tu dis que tu crois les victimes. Mais que tu ne veux rien savoir, en gros. Tu ne veux pas intervenir. Ok, dans ce cas pourquoi donner ton " point de vue " ? C'est paradoxal non ?
Dans ce cas précis (comme dans beaucoup d'autres cas en fait) : il y a ceux qui défendent les victimes et punissent le coupable. Et il y a ceux qui défendent le coupable, point barre.

Quand à cette histoire de " vindicte populaire " (comme tu dis), c'est juste NÉCESSAIRE. C'est le SEUL MOYEN que les victimes ont de s'exprimer car c'est le seul endroit (les RS) où elles peuvent être entendu, voir même protégées. La justice institutionnelle, dans un monde impartial, parfait, idéal oui y aurait pas eu besoin de la " vindicte populaire " (sérieusement, faut vraiment arrêter d'utiliser ce mot, on croirait entendre un roi ou un noble se plaindre du bas-peuple, des petites gens c'est juste ridicule :rolleyes: ).
Et ton point de vue sur les victimes en disent long. ***


Enfin un contrepoids à la vindicte populaire.
Même si je ne suis jamais intervenu sur ce sujet (et je ne le ferai pas plus que ce post), je suis d'accord avec Piou.
Il n'y a pas les gentils d'un côté et les méchants de l'autre.
Marsan est peut-être un sala…, mais pour le moment peut-être seulement. Wait end see avant le bûcher.

Le problème avec ce genre de phrases balancées comme une vérité absolue, c'est que ça en devient problématique quand il s'agit de VRAIES victimes et de VRAIS coupables.

Edit Luigi / Modération : Propos insultants supprimés. La même chose peut être exprimée sans utiliser un ton injurieux.

334
Pour Bragelonne, bonne nouvelle, mais personnellement, j'attends quand même de voir.
Et même si c'est compliqué pour les "petits nouveaux" par exemple, dommage que les auteurs avec un certain poids chez eux n'ait pas dit un mot pendant plus de 2 mois. On verra bien ce qui va se passer maintenant.

337
@Azathoth, je vais tacher d'être bref.
On t'as déjà repris sur ta façon de t'exprimer, sur le sujet "sensible" du fascisme.
Ce n'est pas pour te voir débarquer sans tact, ni retenue aucune sur un autre sujet "sensible", à faire la morale à tous.
Tu as pu démontrer que tu avais des choses positives à dire, comme dans le sujet sur les jeux de cartes. C'est le genre de messages que l'on t'encourage à écrire à l'avenir.
Dans le cas contraire, ceci est ton dernier avertissement avant un bannissement.

338
Euh... il n'a pas tord hein.

Même dans le cas idéal (M. Marsan était effectivement coupable, et son licenciement est justifié) on a un prédateur sexuel libre de continuer de faire ce que bon lui semble. Certes il n'aura plus la position d'autorité dont il jouissait chez Bragelone mais est ce que vous pensez un instant qu'un prédateur sexuel va s'arrêter comme ça ?
Cette affaire a potentiellement puni un coupable, mais elle n'a pas fait grand chose pour protéger ses futures victimes, peut on vraiment s'en réjouir ?

Et je ne parle même pas du fait qu'un journaliste puisse s'improviser enquêteur et juge d'un procès sans avocat, avec ses lecteurs comme jury et des sentences bien réelles. Ça fait froid dans le dos.

339
S'il n'y a pas eu procès public, il a bien dû y avoir quelques réunions chez Bragelonne, entre les représentants du personnel, les actionnaires et d'autres.
Si personne ne finit avec un bracelet au pied et une zone de restriction, et que le monde de l'édition, parmi d'autres, est encore en cours de s'interroger sur lui-même, ça fait quand même une avancée dans l'omerta.
Même si ce n'est qu'un pas et qu'il ne suffit pas.

340
Nirnaeth a écrit :Euh... il n'a pas tord hein.

Même dans le cas idéal (M. Marsan était effectivement coupable, et son licenciement est justifié) on a un prédateur sexuel libre de continuer de faire ce que bon lui semble. Certes il n'aura plus la position d'autorité dont il jouissait chez Bragelonne mais est ce que vous pensez un instant qu'un prédateur sexuel va s'arrêter comme ça ?
Cette affaire a potentiellement puni un coupable, mais elle n'a pas fait grand chose pour protéger ses futures victimes, peut on vraiment s'en réjouir ?

Et je ne parle même pas du fait qu'un journaliste puisse s'improviser enquêteur et juge d'un procès sans avocat, avec ses lecteurs comme jury et des sentences bien réelles. Ça fait froid dans le dos.

Cette affaire montre, à mes yeux, qu'une personne jouissant d'une certaine impunité peut tomber de son piédestal et "tout" perdre entre guillemets.

Le problème dans une telle affaire - et cela rejoint toutes les affaires de harcèlement et agressions sexuelles - c'est que devant la justice, ce serait parole contre parole. Trop souvent, il n'y a pas assez de preuves concrètes pour qu'un agresseur soit puni comme il le faudrait.
Il n'y a pas de solution miracle, c'est à quitte ou double.

Dans le cas de Marsan, de ce que j'ai pu lire, on est quand même face à un type qui semblait "jouir" de sa position supérieure vis-à-vis de certaines pour en abuser ou exercer une pression. Le fait qu'il soit tombé peut faire retomber le camouflet.

@Azaroth, dire que le rôle d'une victime c'est de ne pas attendre et d'agir immédiatement, c'est clairement ne pas avoir conscience de l'impact psychologique que cela peut avoir.
Comme il a été dit plus haut, un harcèlement, trop souvent, n'est pas jugé comme tel au départ. Par la tournure des phrases, par le côté "c'est de ma faute" qui surgit. Puis c'est un peu la honte qui prend place dans la tête du ou de la harcelé(e). On se sent coupable, on se sent un peu sale, limite on se justifie nous-même d'avoir reçu cela. Alors aller se plaindre ?!

Et pourquoi aller se plaindre quand, dans une partie des cas, personne ne te prendra au sérieux ? Comment te plaindre face à une institution qui comporte elle-aussi des condamnés pour harcèlement/violences conjugales ou autre ? Cela ne donne ni confiance de se délivrer de ce poids, ni l'envie.